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Des Panneaux Solaires pour Recharger sa Voiture : pourquoi et comment passer le cap ?

Des Panneaux Solaires pour Recharger sa Voiture : pourquoi et comment passer le cap ?

En plein dans la transition écologique, vous envisagez peut-être d’acheter une voiture électrique. Vous aimeriez sûrement aussi autoconsommer votre propre électricité verte. Et si les deux étaient compatibles ? Et s’il était possible d’utiliser ses panneaux solaires pour recharger sa voiture ?  De plus en plus de particuliers installent des panneaux photovoltaïques sur leur toiture. En parallèle, les véhicules bas-carbone ont le vent en poupe. Combiner ces deux technologies écologiques est tentant, et vous auriez bien raison de passer le cap. Découvrez dans cet article pourquoi et comment alimenter votre voiture électrique au photovoltaïque.

Peut-on recharger une voiture électrique avec des panneaux solaires ?

Les voitures électriques : la mobilité verte de demain

Les voitures électriques pourraient bien être au cœur de la mobilité de demain – au moins pour les trajets quotidiens de courtes distances. En parallèle du développement des véhicules bas-carbone, les panneaux solaires se démocratisent à vitesse grand V.

Il semble donc logique de se demander si ces deux technologies peuvent être combinées. Est-il possible d’utiliser des panneaux solaires pour recharger sa voiture ? Les bornes de recharges photovoltaïques sont-elles efficaces pour les véhicules électriques ?

Trêve de suspense : la réponse est oui dans la plupart des cas.

Consommation du véhicule électrique et production d’énergie solaire

On estime qu’un véhicule électrique consomme en moyenne 15 kWh pour 100 km parcourus. Au quotidien, un Français se déplace de 25 km en moyenne.

Pour recharger sa voiture électrique à l’énergie solaire, un citoyen a donc besoin d’un peu moins de 4 kWh par jour. Donc près de 1 500 kWh par an. Vous nous suivez ?

Voyons maintenant si cette production d’électricité photovoltaïque est possible en France. D’après notre expérience, une installation solaire de 3 kWc dans l’Aube produit 3 600 kWh/an en moyenne. C’est deux fois plus que la consommation d’une batterie de véhicule électrique !

Produire son énergie solaire dans l’Aube pour recharger sa voiture, c’est donc possible. Il en est de même dans le reste de la France, à l’exception de certaines régions très peu ensoleillées ou un appoint sera nécessaire. Dans le Sud, on ose à peine se poser la question, tant le potentiel solaire est élevé. 

Ce calcul suppose que la production photovoltaïque est la même tout au long de l’année. Ce n’est évidemment pas le cas : le soleil estival produit bien plus d’électricité verte que les faibles rayons d’hiver. Cette intermittence se résout sans soucis avec un bon système de stockage d’énergie, comme nous le verrons dans la suite de l’article.

Pourquoi installer des panneaux solaires pour recharger sa voiture ?

Utiliser des panneaux solaires pour recharger sa voiture, c’est possible. Mais pourquoi est-ce pertinent ?

Les avantages des véhicules électriques

Tout d’abord, nous l’avons vu, les véhicules électriques tendent à se démocratiser largement. Pourquoi ?

  • Ils ne consomment pas d’énergie fossile à l’utilisation.
  • Ils permettent de réduire la pollution des villes.
  • Dimensionner une voiture électrique pour de courts trajets quotidiens permet de réduire la taille de la batterie, donc la consommation de métaux lourds et le poids de l’automobile.

L’ADEME soutient le développement des véhicules électriques pour des usages spécifiques. Ce moyen de transport écologique ne sera pas la seule solution à la mobilité verte, mais y trouvera sans aucun doute une place de choix. D’ailleurs, l’Agence de la transition écologique estime que 1 à 9 millions de véhicules électriques rouleront en France en 2030. 

Une solution de stockage d’énergie solaire sans investissement supplémentaire

L’un des enjeux des énergies renouvelables est leur caractère intermittent. La nuit, les panneaux solaires ne génèrent pas d’électricité. Mais par temps ensoleillé, la production est souvent plus importante que la consommation directe.

La solution ? Un système de stockage efficace.

Les véhicules électriques pourraient bien répondre en partie à cette problématique. Après tout, ce sont d’énormes batteries sur roues ! Le stockage d’énergie utile dans les voitures bas-carbone pourraient alors réguler le réseau électrique et compenser l’intermittence des énergies renouvelables.

Idéalement, un système intelligent (vehicle-to-grid) gèrerait la charge des batteries d’automobiles. Cela permettrait de prendre en compte les besoins du réseau à grande échelle, mais également les contraintes des utilisateurs.

En attendant ces smart grids, chaque particulier peut créer son propre stockage intelligent. Lorsque le véhicule est à l’arrêt et branché (environ 95 % du temps), l’électricité solaire en surplus recharge la batterie. La nuit, si l’énergie vient à manquer, la voiture peut en fournir. Voilà un bel exemple d’autoconsommation solaire !

La rentabilité de la station de recharge solaire pour véhicules électriques

Pour résumer, les voitures électriques sont susceptibles d’envahir nos routes et constituent une solution efficace de stockage de l’énergie solaire en autoconsommation. Mais recharger son véhicule électrique avec des panneaux solaires est-il rentable ?

En réalité, cela dépend du système de stockage et du mode d’utilisation. En effet, si vous utilisez votre automobile pour vous rendre au travail, elle ne sera pas branchée de la journée sur votre propre borne de recharge solaire. Vous rentrez à la nuit tombée et repartez tôt le matin : bref, la voiture électrique ne se recharge pas au moment où les panneaux solaires produisent. Il vous faut alors une batterie de stockage. Ces technologies sont malheureusement chères.

Est-ce qu’utiliser des panneaux solaires pour sa recharger voiture électrique est finalement impossible ? Loin de là ! Simplement, cela demande une bonne solution de stockage de l’énergie produite sur place. Après tout, c’est le B.A.BA de l’autoconsommation !

Avec un système de conservation peu cher, qui demande peu (voire pas) d’entretien et limite au maximum les pertes d’énergie, alimenter son véhicule à l’énergie photovoltaïque est plus que rentable. Mais cette batterie de rêve n’existe pas, direz-vous. Si : c’est le stockage virtuel.

Borne de recharge de voitures électriques avec un véhicule branché

Quelle installation choisir pour alimenter sa voiture électrique avec du photovoltaïque ?

Une solution de stockage virtuel

Le stockage virtuel est certainement la solution de conservation de l’énergie solaire la plus compatible avec les véhicules électriques. Nous avons fait tout un article pour vous expliquer le fonctionnement de cette batterie écologique. Mais, pour résumer :

  • Le stockage virtuel s’oppose à un système physique. L’énergie n’est pas réellement conservée. Elle est envoyée via le réseau chez ceux qui en ont besoin au moment de la production.
  • La quantité que vous avez fournie au réseau est comptabilisée dans votre stockage virtuel : des chiffres sur un tableau de bord, rien de plus !
  • En cas de besoin, vous utilisez gratuitement l’énergie du réseau, en déduisant l’équivalent de votre stockage numérique.

Le stockage virtuel ne demande pas d’investissement au départ, pas de maintenance et n’a aucune limite de temps ou de quantité d’énergie. Plutôt pratique non ? Les bénéfices de la batterie numérique sont tels que nous la proposons à tous nos clients !

Cerise sur le gâteau : le combo véhicule électrique et stockage virtuel de l’énergie solaire permet de recharger votre automobile même la nuit.

Des panneaux solaires sur le toit

Évidemment, il vous faudra installer des panneaux solaires sur le toit pour alimenter votre voiture électrique au photovoltaïque.

La plupart du temps, 25 m² de panneaux solaires produisent une puissance nominale de 3 kWc. Chez nos clients aubois, cette surface de cellules photovoltaïques produit 3 600 kWc — soient suffisamment pour alimenter la voiture électrique et une partie des besoins du logement.

Station de recharge solaire pour véhicules électriques

Pour compléter votre installation solaire, il vous faudra un moyen de brancher votre voiture électrique aux panneaux. Ce qu’on peut appeler pompeusement une « station de recharge solaire pour véhicules électriques » est en réalité… Une prise de courant en extérieur.

Ce fil est complété d’un régulateur de charge et d’une protection. Cela permet de brancher le véhicule en continu sans risquer d’endommager la batterie ou de provoquer un incendie. Certaines stations de recharge intelligentes permettent de programmer l’alimentation pendant les heures creuses ou juste avant le départ. 

Concrètement, comment s’organiser pour recharger sa voiture avec des panneaux solaires ?

Brancher son véhicule sur secteur et programmer la charge

Si vous autoconsommez votre énergie solaire, vous le savez sûrement : l’électricité se répartit dans les équipements branchés sur votre réseau.

  • Lorsque vous allumez le lave-linge ou le four, ils sont naturellement alimentés par l’énergie photovoltaïque.
  • Lorsque vous n’utilisez pas d’électricité, la production est envoyée vers une batterie physique, un stockage virtuel ou revendue au réseau de distribution.

Pour exploiter l’énergie de vos panneaux solaires pour recharger votre voiture, il vous suffit donc de brancher votre véhicule sur secteur. Pour optimiser vos consommations énergétiques, il est recommandé de programmer la charge à certains horaires particuliers.

Recharger sa voiture électrique quand le soleil brille le plus

Nous l’avons vu : l’idéal est de recharger sa voiture électrique en journée pour autoconsommer directement l’énergie du soleil.

Cela évite de passer par des batteries physiques, qui ne sont pas toujours rentables. Coût de maintenance, pertes d’énergie au déstockage, limite de stockage souvent atteinte lors des journées estivales… Ces contraintes compliquent l’alimentation du véhicule électrique au photovoltaïque. Sans batterie, en hiver, vous risquez de rester cloué sur place, par manque d’énergie !

Éviter les heures de pointe

En utilisant un stockage virtuel, cette problématique est levée. Vous pouvez théoriquement recharger votre voiture quand bon vous semble. Théoriquement ? Oui, car pour bien faire les choses, il est préférable d’éviter les pointes.

Le matin et le soir en semaine, et en journée le week-end, les particuliers consomment tous de l’énergie en même temps. Cela demande une production importante d’énergie à un instant donné. Ce sont lors de ces pointes de consommation que les centrales à charbon ou fuel démarrent — pour compenser le manque d’énergie solaire ou nucléaire. Imaginez si toutes les voitures bas-carbone se rechargeaient à ce moment-là !

Recharger son véhicule électrique en dehors des heures de pointe permet d’étaler la demande énergétique. Ainsi, nul besoin de centrales à charbon ou fuel, extrêmement polluantes.

Même si vous avez un stockage virtuel et que les contraintes de chargement vous semblent inexistantes, préférez brancher votre voiture :

  • la nuit, lorsque les centrales nucléaires produisent, mais que peu de personnes consomment d’énergie ;
  •  ou en pleine journée, lorsque vos panneaux tournent à plein régime.

Pour charger votre véhicule électrique au moment optimal, il vous suffit de programmer votre station de recharge solaire.

Ombrières de parking avec panneaux solaires pour recharger les voitures électriques

Existe-t-il d’autres pistes pour démocratiser la station de recharge solaire pour véhicules électriques ?

Voilà quelques technologies, instaurées ou en cours de réflexion, qui pourraient soutenir le développement des véhicules électriques propulsés à l’énergie solaire.  

Ombrières de parking solaires

Les ombrières de parking solaires se développent déjà en France. Ces toits pour voitures électriques font de l’ombre, tout en rechargeant le véhicule. Une solution deux-en-un qui améliore grandement le confort de l’utilisateur tout en exploitant une surface inutilisée. Un pas de géant vers la démocratisation de la recharge solaire des véhicules !

Panneaux solaires sur le toit des voitures

Quand on parle de recharger les voitures électriques à l’énergie solaire, une solution vient immédiatement en tête. Pourquoi ne pas mettre des panneaux solaires sur le toit des véhicules, tout simplement ? La batterie pourrait ainsi se charger à l’arrêt ou en déplacement, ou qu’elle soit.

Si l’idée est charmante, elle est malheureusement irréaliste pour le moment. La surface réduite d’une voiture ne permet pas de produire suffisamment d’énergie solaire. Tout au plus, les cellules photovoltaïques peuvent alimenter des services annexes, tels que la climatisation, le GPS ou la radio. C’est toujours ça d’économisé ! Mais la production d’énergie solaire sur le toit des voitures est pour le moment trop faible pour espérer remplacer le carburant ou les bornes de recharge.

Louer la batterie comme une solution de stockage utile

Dans quelques années, brancher les véhicules électriques sur le réseau pourrait permettre de lisser les pics de consommation.

  • En journée, quand les panneaux solaires produisent beaucoup, mais que la demande énergétique des particuliers est faible, les batteries se chargent.
  • Le soir et lors des pointes de consommation, les voitures électriques se déchargent pour fournir un complément d’électricité au réseau national.

À grande échelle, cette flotte de batteries domestiques pourrait aider le développement des énergies renouvelables. En ajoutant un système intelligent de programmation des charges/décharges, d’importantes économies pourraient être réalisées. Les gains seraient financiers et énergétiques.

À tel point que brancher son véhicule électrique sur le réseau pourrait faire l’objet d’une contrepartie financière. En bref : vous louez la batterie au réseau national, comme un système de stockage complémentaire. L’idée a été lancée par l’ADEME. Intéressant, non ?

Louer sa station de recharge solaire pour véhicules électriques

De la même manière, votre station de recharge solaire pourrait être louée à d’autres particuliers. Voisins ou citadins de passage pourraient profiter de votre production photovoltaïque en journée. Pour constituer un complément de revenu intéressant, le prix de vente devrait être supérieur aux économies effectuées grâce à l’autoconsommation solaire. Mais cela vaut le coup de faire le calcul ! Et d’investir dès maintenant dans une station de recharge solaire pour véhicules électriques…

Recyclage des batteries de véhicules électriques

Le stockage des énergies renouvelables est un enjeu majeur à leur développement. Les idées fusent pour conserver l’électricité de manière écologique… Et les véhicules bas-carbone pourraient bien faire partie de la solution.

En fin de vie de la voiture, la batterie pourrait servir à stocker l’électricité. Toutes les technologies de conservation ne peuvent pas être réutilisées aussi facilement : elles ont, elles aussi, une durée de vie. C’est pourquoi des recherches tendent à concevoir des batteries réutilisables pour propulser les véhicules électriques. L’objectif : minimiser les dangers dus à l’allongement de la durée de vie du système et minimiser les coûts de reconditionnement.

Partager les voitures électriques

La mobilité verte ne se résume pas à l’utilisation de panneaux solaires pour recharger sa voiture. Pour être vraiment écologiques, les véhicules électriques doivent être utilisés intensément. Ainsi, leur démocratisation sera réellement encouragée lorsque des systèmes de partage seront mis en place.

  • À l’image des auto-lib’ présentent à Paris, la ville pourrait proposer des véhicules électriques pour les courts déplacements ponctuels ou quotidiens.
  • Les véhicules personnels pourraient être partagés entre voisins aux usages complémentaires.
  • Les voitures électriques sont particulièrement adaptées aux services de livraison ou autres services de la ville.
  • Les entreprises pourraient mettre en place des flottes partagées.

Ces véhicules électriques partagés pourraient alors être rechargés à l’énergie solaire chez les particuliers, dans la ville ou dans les entreprises.

Vous savez maintenant tout sur la recharge des voitures électriques à l’énergie solaire ! Cela vous donne envie d’installer des panneaux solaires sur votre toit et passer aux énergies renouvelables ? Remplissez ce court questionnaire pour bénéficier d’un audit énergétique gratuit et découvrir le potentiel d’économies de votre logement.

Stockage Virtuel : une solution idéale pour l’autoconsommation

Stockage Virtuel : une solution idéale pour l’autoconsommation

Alors que de plus en plus de particuliers choisissent l’autoconsommation, l’enjeu du stockage de l’énergie questionne les scientifiques. Les batteries physiques sont coûteuses, spacieuses et gourmandes en matières premières rares, comme le lithium. Les citoyens sont refroidis par les contraintes techniques et durées de vie, souvent trop courtes, des accumulateurs. Existe-t-il une solution idéale de stockage de l’énergie solaire ? Pas tout à fait, mais le stockage virtuel pourrait bien être sur la bonne voie ! Découvrez cette drôle de batterie écologique et faites un pas de plus vers l’autoconsommation solaire.

Qu’est-ce que le stockage virtuel ?

Le stockage virtuel est une sorte de batterie imaginaire. En journée, le système comptabilise le surplus d’énergie d’une installation solaire : ce qui a été produit, mais pas consommé. En soirée ou par temps nuageux, si l’électricité solaire vient à manquer, la batterie virtuelle se décharge pour alimenter le logement en énergie. En réalité, c’est l’électricité du réseau qui est acheminée.

Comment fonctionne cette batterie écologique… et imaginaire ?

À l’échelle du particulier : stockage de l’énergie solaire

  • Lorsque vos panneaux solaires génèrent plus d’énergie que vous n’en consommez, votre batterie virtuelle se charge. En réalité, elle compte le surplus d’électricité et le stocke numériquement sous forme d’une simple valeur. L’énergie produite en trop est injectée sur le réseau.
  • Lorsque la production d’énergie solaire ne suffit plus, vous pouvez naturellement utiliser de l’électricité. La batterie se décharge virtuellement à mesure de votre consommation. Vous ne payez pas les coûts de production, simplement les frais d’acheminement et les taxes.
  • Lorsque votre stockage d’électricité est épuisé, vous commencez à recevoir l’énergie du réseau.

À l’échelle du quartier : autoconsommation collective

Vous l’avez compris : l’énergie n’est pas réellement stockée. Pour que ce système fonctionne, il faut donc trouver des postes de consommation complémentaires.

C’est-à-dire trouver des personnes qui ont besoin de votre électricité en surplus lorsque vous la produisez, et qui ont de l’énergie en trop lorsque vous en avez besoin.

Il se trouve que les entreprises et les particuliers consomment à des moments différents. Eh oui ! Lorsque vous êtes au bureau, vous n’êtes plus à la maison, et vice versa.

  • La consommation d’électricité d’un immeuble de bureaux coïncide avec la production solaire : elle est importante en journée, et moindre (voire inexistante) la nuit.
  • La demande énergétique des entreprises baisse fortement les week-ends, vacances et jours fériés… alors qu’elle augmente chez les particuliers.
  • Les logements citoyens ont surtout besoin d’électricité le matin et le soir, en dehors des heures de travail.

Sans système de stockage, l’énergie produite en vacances pour les entreprises ou en journée chez les particuliers est perdue. Alors qu’elle pourrait être mise en commun !

C’est le principe de l’autoconsommation collective. En réunissant des bâtiments aux profils de consommation énergétique complémentaires, on minimise la perte d’énergie solaire et le besoin de stockage.

Revenons au stockage virtuel : lorsque, en journée, vos panneaux solaires produisent plus que vos besoins, votre électricité en surplus peut profiter aux entreprises. Elle est donc injectée sur les réseaux et consommée directement par ceux qui en ont besoin. En contrepartie, votre batterie virtuelle se charge.

Pour résumer :

  • l’autoconsommation collective permet de partager l’électricité dont on n’a pas besoin avec des voisins demandeurs ;
  • le stockage virtuel garde en mémoire l’électricité que vous avez injectée sur le réseau, pour vous la rendre plus tard.

La batterie digitale n’existe pas vraiment, l’énergie n’est pas stockée : elle est simplement utilisée immédiatement, par ceux qui en ont besoin.

Quels sont les enjeux du stockage de l’énergie solaire ?

Vous vous demandez peut-être pourquoi faire toute une histoire du stockage de l’énergie. Après tout, vous n’avez peut-être pas de batterie chez vous, et tout fonctionne très bien !

Pourtant, dès que l’on souhaite utiliser les énergies solaire ou éolienne, la question du stockage se pose.

Stockage des énergies renouvelables : un indispensable

La plupart des énergies renouvelables, dont le solaire et l’éolien, sont dites intermittentes. C’est-à-dire qu’elles ne sont disponibles qu’à certains moments, indépendamment de notre volonté. D’autres énergies sont disponibles à la demande.

  • L’énergie solaire est produite en journée, grâce au soleil.
  • L’énergie éolienne est produite par temps venteux.
  • L’énergie nucléaire est produite en continu, car il est long et complexe d’éteindre une centrale.
  • Les énergies issues de combustibles (charbon, fuel, gaz ou bois) sont utilisées comme appoint. On peut les arrêter et démarrer à notre guise, selon les besoins.

La batterie écologique se fait toujours attendre

Les systèmes de stockage sont là pour compenser le caractère intermittent des énergies renouvelables. En effet, ces solutions accumulent l’énergie en surplus lorsqu’elle est disponible, pour la redistribuer à la demande lorsque le soleil ou le vent manquent. Malheureusement, la solution parfaite de batterie écologique n’existe pas encore.

Comment stocke-t-on l’énergie ?

Les solutions de conservation de l’électricité

Stocker l’énergie consiste à l’accumuler, pour permettre son utilisation ultérieure.

On entend souvent que le développement des énergies renouvelables est impossible, car on ne sait pas stocker l’électricité. Ce n’est pas tout à fait vrai. En réalité, on stocke l’énergie, mais pas de manière optimale.

  • L’énergie thermique se garde sans trop de difficulté : une bonne isolation conserve la chaleur plusieurs jours.
  • L’électricité, en revanche, s’accumule difficilement. Pour faciliter son stockage, on la transforme généralement sous une forme d’énergie plus durable : mécanique, thermique ou chimique (source : ADEME). La plupart des solutions de conservation causent des pertes importantes d’électricité — en particulier les batteries.
Vue d'un barrage hydraulique avec production d'électricité, une solution de stockage de l'énergie à grande échelle
Stockage en STEP : barrage + solution de génération d’électricité hydraulique

STEP : le stockage de l’électricité à grande échelle

Les Stations de transfert d’énergie par pompage (STEP) utilisent l’énergie potentielle (due à la gravité) pour stocker l’électricité. Pour simplifier :

  • le surplus d’énergie est utilisé pour acheminer une masse d’eau en haut d’un barrage ;
  • l’eau reste en hauteur aussi longtemps que le stockage est nécessaire ;
  • en cas de besoin d’électricité, on ouvre le barrage pour produire de l’énergie hydraulique.

Cette solution est utilisée en France, car elle complète bien l’énergie nucléaire. En effet, on ne peut pas éteindre les centrales la nuit. Le surplus d’électricité produit est donc stocké dans les STEP.

Batteries : le stockage le plus répandu en autoconsommation

Les batteries sont le moyen de stockage de l’électricité le plus répandu. Des appareils numériques aux groupes électrogènes, ces systèmes de conservation d’énergie sont partout. Les accumulateurs ont un fonctionnement électrochimique réversible.

Mais comment fonctionnent les batteries physiques ?

  • Rappelons avant tout que l’électricité est un déplacement d’électrons.
  • Une batterie est composée de deux électrodes : la cathode et l’anode. L’une cède facilement des électrons, captés par l’autre.
  • Lorsque la batterie se charge, les électrons se déplacent en sens non spontané. Une différence de potentiel se crée entre les électrodes.
  • Lorsque la batterie se décharge, les électrons passent spontanément d’une électrode à l’autre pour équilibrer leurs potentiels.

C’est comme si l’on posait deux verres l’un à côté de l’autre. Le chargement consiste à remplir un verre plus que l’autre. Le déchargement de la batterie consiste à relier les deux verres : les niveaux d’eau vont s’équilibrer, par circulation du fluide.

Les limites des batteries physiques

La batterie lithium-ion est la plus utilisée. Elle propose un compromis de performance idéal, par rapport à d’autres technologies d’accumulateurs. Cependant, elle a de nombreux inconvénients.

  • La batterie physique est lourde et gourmande en espace. La technologie lithium-ion a une densité énergétique entre 160 et 200 Wh par kilogramme… contre 10 000 Wh/kg pour les carburants liquides !
  • Les réserves de lithium s’épuisent rapidement, ce qui empêche la démocratisation des batteries lithium-ion.
  • La batterie électrique coûte cher : les plus accessibles valent 500 €/kWh.
  • Pour optimiser la durée de vie d’un accumulateur, il est préférable de maintenir un taux de charge entre 20 et 80 % des capacités. En d’autres termes, 40 % du potentiel de stockage d’une batterie est inutilisable au quotidien.
  • Un autre inconvénient majeur de la batterie électrochimique est sa faible durée de vie (quelques milliers de cycles en moyenne). Opter pour cette solution, c’est devoir réinvestir régulièrement dans un nouvel accumulateur !

De nombreuses recherches sont en cours pour optimiser le stockage de l’énergie. De l’hydrogène aux volants d’inertie, les nouvelles technologies sont encore immatures et trop coûteuses. D’ici la découverte d’une batterie écologique, le stockage virtuel s’avère être un compromis idéal en autoconsommation.

Pourquoi le stockage virtuel de l’électricité est-il mieux que les batteries physiques ?

L’accumulation du surplus d’énergie en autoconsommation

Pour évoluer vers l’autonomie énergétique (et écologique !), un système de stockage d’énergie s’avère indispensable.

Prenons l’exemple d’un logement avec des panneaux solaires sur le toit. L’électricité est produite en abondance pendant la journée, vous pouvez donc consommer librement par temps ensoleillé. Lorsque la nuit ou le mauvais temps arrive, il vous faut trouver une solution.

  • Utiliser l’énergie du réseau électrique.
  • Consommer l’électricité stockée sur place.

Sans stockage de l’énergie solaire, une toiture photovoltaïque peut atteindre un taux d’autonomie de 20 à 50 %. Cela demande par ailleurs de raisonner ses consommations et déclencher un maximum d’appareils en journée plutôt que le soir (chauffe-eau, lave-vaisselle et lave-linge par exemple).

Une solution de stockage virtuelle permet donc davantage d’économies sur la facture d’énergie, sans subir les inconvénients des batteries physiques (pertes d’électricité, maintenance, coûts, etc.).

Les avantages du stockage virtuel en autoconsommation

Pour un particulier en autoconsommation, on distingue 5 principaux avantages du stockage virtuel.

  • Contrairement à une batterie physique, l’accumulateur virtuel ne nécessite pas d’investissement financier.
  • Il n’y a pas réellement de matériel à installer, donc pas de contraintes techniques (espace, entretien, remplacement, etc.) et pas d’intervention d’un professionnel.
  • L’électricité est virtuellement stockée sans aucune limite de temps. Une batterie physique, au contraire, a tendance à se décharger spontanément. Elle provoque donc des pertes d’électricité sur une longue période de conservation.
  • Il n’y a pas de limite de stockage de l’énergie solaire. C’est un gros avantage par rapport aux batteries physiques qui, souvent, ne peuvent pas conserver l’ensemble du surplus estival. En effet, le dimensionnement de l’équipement est un compromis entre capacités de stockage et contraintes techniques (prix, volume et poids de l’accumulateur). Pas de compromis en stockage digital, car pas de limites techniques ! L’autonomie est donc potentiellement plus importante avec la batterie virtuelle : aucun surplus n’est perdu ou vendu à EDF.
  • Tout comme une batterie classique, stocker son surplus énergétique permet d’atteindre une plus grande autonomie, donc d’acheter moins d’électricité à son fournisseur… Et donc de diminuer les factures.

Les avantages écologiques du stockage de l’énergie solaire avec une batterie virtuelle

Que se passerait-il si tous les particuliers décidaient d’autoconsommer leur électricité solaire et d’acheter des batteries ? C’est bien simple : les réserves de lithium seraient épuisées en un claquement de doigts.

La décentralisation de la production d’énergie comporte des désavantages écologiques, dus à la redondance d’équipements (de stockage et de génération d’électricité).

Or, une étude de l’ADEME confirme qu’il vaut mieux quelques stockages énergétiques de masse que des batteries individuelles chez chaque particulier. L’Agence affirme qu’en 2030, seules les STEP seraient rentables. Ces stations d’accumulation de l’énergie seraient un compromis idéal entre coûts d’investissement, capacité de stockage et disponibilité de l’énergie.

Quel est le rapport avec le stockage virtuel ? C’est justement la nature imaginaire de cette solution de conservation de l’énergie. Puisque le surplus d’électricité est envoyé sur le réseau, il est soit utilisé immédiatement, soit stocké dans les STEP françaises. Ainsi, on évite l’installation de milliers de batteries individuelles, au profit d’une sorte de batterie écologique et virtuelle. On fait donc des économies d’échelles sur le stockage — tant au niveau financier qu’au niveau des matières premières.

Stockage virtuel et autoconsommation : comment optimiser ses économies financières ?

Les limites de l’accumulation virtuelle d’électricité

Malheureusement, les avantages des batteries digitales sont nuancés par quelques inconvénients.

  • L’électricité stockée n’est pas gratuite. Puisqu’elle passe par le réseau, il vous sera demandé de payer les taxes et frais d’acheminement, mais pas le coût de production.
  • Comme pour une batterie classique, vous ne pourrez pas bénéficier de la prime à l’autoconsommation. En effet, ce soutien financier impose de vendre le surplus d’électricité à EDF. Heureusement, vous pouvez bénéficier des aides de l’ANAH pour financer votre projet solaire.
  • Contrairement à des logements en totale autonomie, vous pouvez subir les coupures de courant généralisées.
  • Vous devrez probablement changer de fournisseur d’électricité puisque peu d’acteurs proposent le stockage virtuel en France. Rassurez-vous : c’est un peu de paperasse, mais c’est à faire une seule fois !

Modifier ses habitudes de consommation pour optimiser les économies financières

Nous l’avons vu : utiliser l’électricité virtuellement stockée n’est pas gratuit. Il vous faut payer les frais d’acheminement et taxes, ce qui compte en moyenne pour 30 % du prix de l’énergie.

Pour maximiser vos économies, il vous faudra donc vous arranger pour stocker (et déstocker) le moins possible d’énergie.

Comment ? En utilisant directement l’énergie produite par les panneaux solaires, lorsque c’est possible.

  • Pour cela, programmez un maximum d’appareils électriques pour qu’ils se déclenchent en journée : machine à laver, lave-linge, chauffe-eau, etc.
  • Si vous en avez l’occasion, cuisinez pendant la journée pour éviter de faire un pic de consommation le soir.
  • Tâchez également de bien isoler votre logement. Ainsi, en chauffant pendant la journée et en limitant les pertes nocturnes, vous n’aurez pas à allumer les radiateurs en dehors des heures de production solaire.
  • Si vous avez un véhicule électrique, c’est également en pleine journée qu’il faut le recharger.

Vous l’avez compris : le mieux est de décaler sa consommation d’électricité en dehors des pics (soir et matin) et lorsque les panneaux solaires produisent (en journée, donc).

Vous êtes maintenant incollable sur le stockage virtuel en autoconsommation ! Une batterie écologique permettant le stockage de l’énergie solaire : vous pourriez vous en servir pour frimer à Noël… Mais aussi, pourquoi pas, décider d’installer des panneaux photovoltaïques sur votre toit et produire votre propre électricité ? Remplissez ce questionnaire pour bénéficier d’un audit énergétique gratuit de votre logement.

Chaudière au Fioul Interdite | Pourquoi ? Par quoi la Remplacer ?

Chaudière au Fioul Interdite | Pourquoi ? Par quoi la Remplacer ?

La chaudière au fioul : interdite dès 2022. Bientôt, il ne sera plus possible d’installer ou rénover ce système de chauffage polluant. Pourquoi ? Consommateur d’énergies fossiles, émetteur de gaz à effet de serre et extrêmement cher à l’utilisation, ce vieil équipement a tout faux ! Heureusement, il existe de nombreuses alternatives écologiques pour remplacer sa chaudière au fioul. Pourquoi le gouvernement a-t-il annoncé la suppression des chaudières au fioul ? Quels systèmes de chauffage recommandons-nous ? Comment financer leur installation ? Toutes les réponses dans cet article !

L’interdiction des chaudières au fioul annoncée pour 2022

Dès le 1er janvier 2022, les remplacements et installations de chaudières au fioul seront interdits. Cette annonce du gouvernement a eu lieu lors du cinquième conseil de défense écologique, en juillet 2020.

Ainsi, il a été décidé par le Ministère de la Transition écologique que :

  • l’installation d’une chaudière au fioul est interdite dans un logement neuf ;
  • le remplacement d’un système de chauffage existant par cette solution polluante ne sera plus possible. 

Alors que 3,5 millions de foyers français se chauffent au fioul, la tension est palpable. Si vous utilisez vous-même cette solution de chauffage, vous avez sûrement de nombreuses questions ! Par quoi remplacer sa chaudière au fioul ? Pourquoi le gouvernement a-t-il pris une telle décision ? Comment financer les travaux de rénovation de son logement ? Rassurez-vous ! D’une part, nous allons répondre à vos questions dans cet article. D’autre part, il existe de nombreuses technologies pour supprimer votre chaudière au fioul, que l’État aide à financer. 

La chaudière au fioul interdite : les causes de cette suppression

La suppression des chaudières au fioul est une décision mûrement réfléchie. Le gouvernement annonce deux raisons principales.

  • Cette solution de chauffage est de plus en plus coûteuse pour les Français. 
  • Elle est également extrêmement polluante, tant localement (fumée, odeur) qu’à grande échelle (émissions de CO2 participant au réchauffement climatique).

Voyons plus en détail pourquoi l’État a décidé de mettre fin aux chaudières au fioul

Chauffage au fioul : extrêmement coûteux

L’augmentation des prix de l’énergie ne passe pas inaperçue. Un cumul de raisons — allant de l’épuisement des ressources au coût des infrastructures, en passant par la taxe carbone — entraine cette hausse continue des tarifs. En première ligne ? Les énergies fossiles et polluantes, comme le fioul. 

Ainsi, les chaudières ont beau coûter assez peu à l’achat, elles creusent ensuite un gouffre immense dans la facture d’énergie. Elles reviendraient jusqu’à trois fois plus cher que certaines solutions de chauffage écologiques ! 

Le gouvernement annonce un potentiel d’économie de 900 à 1 200 € par an sur ses dépenses de chauffage. 

Or, suite à la crise du coronavirus et celle des gilets jaunes, il s’avère indispensable de rendre du pouvoir d’achat aux citoyens français, afin de relancer l’économie locale. 

Fioul : un combustible polluant

Le chauffage au fioul pollue. Il émet deux fois plus de dioxyde de carbone qu’un chauffage électrique, dix fois plus qu’une solution au bois et 20 fois plus que le solaire thermique. 

L’ADEME a publié les facteurs d’émissions suivants : 

  • Fioul domestique, combustion en chaudière : 314 gCO2e/kWh.
  • Gaz naturel, combustion en chaudière : 243 gCO2e/kWh.
  • Chauffage électrique : 150 gCO2e/kWh.
  • Bois bûche : 32 gCO2e/kWh.
  • Solaire thermique : 13 gCO2e/KWh.

Dans un contexte où les enjeux environnementaux prennent de plus en plus d’importance, il semble donc évident que les chaudières au fioul soient interdites.

Un combustible peu confortable

Au-delà de l’impact global de la combustion de fioul, les nuisances causent des tensions entre voisins.

  • La chaudière peut être bruyante en cas de dysfonctionnement ou de mauvais dimensionnement.
  • Les odeurs peuvent déranger. Le fioul laisse échapper une effluve ponctuellement, lors de la livraison, et de manière constante en cas de fuite. 

Bien que sans réel danger, ces nuisances n’ont pas à être subies. 

Amorcer la transition énergétique en mettant fin aux chaudières au fioul

12 décembre 2015, Paris. La COP21 se termine sur un accord historique, signé par l’ensemble des nations. Un objectif commun : lutter contre le réchauffement climatique. Limiter la hausse des températures à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Tracker les émissions de gaz à effet de serre et y mettre fin, dès que possible. 

C’est avec cet objectif en tête que de nombreux dispositifs d’incitation à la transition énergétique sont mis en place. Parmi eux, l’interdiction des chaudières au fioul. 

Cette réglementation semble bien peu face à un objectif aussi ambitieux que celui de la COP21. Mais chaque pas compte. Ainsi, la suppression des chaudières au fioul s’inscrit dans une démarche globale, vers le respect des Accords de Paris.

Chaudière biomasse, chauffage écologique pour remplacer sa chaudière au fioul.

Les alternatives à la chaudière au fioul : solutions de chauffage écologique

Malgré ses désavantages, 3,5 millions de logements français se chauffent au fioul. Le gouvernement a donc décidé de supprimer cette solution de chauffage. Mais, vous l’avez compris : c’est à notre avantage ! 

Il existe de bon nombre d’alternatives écologiques à la chaudière au fioul interdite en 2022, ainsi que des aides financières pour les installer. 

La pompe à chaleur, une bonne alternative à la chaudière au fioul

La pompe à chaleur (PAC) est une solution écologique et économique. Méconnue, basée sur un fonctionnement parfois mystérieux, cette technologie reste en marge. Pourtant, elle a de nombreux avantages. 

Avant tout, comment marche une pompe à chaleur ?

Le fonctionnement d’une pompe à chaleur suit un cycle en trois parties.

  • De l’énergie thermique est puisée dans le milieu extérieur : sol, eau ou air.
  • La température du fluide collecté est augmentée, grâce à un compresseur.
  • La chaleur obtenue est diffusée dans le logement ou sert à produire l’eau chaude sanitaire. 

La PAC utilise de l’énergie pour fonctionner, le plus souvent de l’électricité. Mais elle en consomme bien moins que la plupart des équipements de chauffage ! 

Remplacer sa chaudière au fioul par une pompe à chaleur a de nombreux avantages

  • Un investissement de départ vite remboursé par les économies financières à l’utilisation. 
  • Importantes économies d’énergie. 
  • Réduction de la consommation d’énergie fossile, donc d’émissions de gaz à effet de serre.
  • Fin des mauvaises odeurs. 
  • Différentes technologies disponibles, à adapter selon ses besoins, son logement et son budget. 
  • Couplée à des panneaux solaires, la PAC fonctionne en autoconsommation et offre un gain d’indépendance. 

Seule ombre au tableau : l’investissement de départ. Il faut compter 5 000  à 12 000 € pour ce système de chauffage écologique. Heureusement, cette technologie est éligible aux aides de l’État, comme nous le verrons dans la suite de l’article.

La chaudière biomasse, chauffage 100 % renouvelable

La chaudière biomasse utilise la chaleur issue de la combustion des matières organiques. Ce combustible d’origine renouvelable peut être le bois bûche, mais également des granulés de bois, les plaquettes forestières ou des matières sèches recyclées par exemple.

En clair : c’est une cheminée optimisée. 

La combustion du bois et ses dérivés est bien moins polluante que l’utilisation de fioul ou de charbon. L’ADEME estime que les émissions de CO2 sont dix fois moins élevées ! Gros bénéfices pour l’environnement, donc. 

Et pour nous ? Aussi ! 

  • L’achat de bois est économique et relativement stable. Surtout par rapport au prix des énergies carbonées, qui monte en flèche
  • Le stockage du bois est plus facile et économique que celui du fioul : pas de risque de fuite ni d’odeurs. Un espace couvert peut largement suffire. C’est particulièrement vrai pour les granulés de bois, qui sont peu sensibles à l’humidité. 
  • Un rendement énergétique élevé. La chaudière à granulés de bois aurait un rendement de près de 95 %, contre 50 à 70 % pour les bûches.

Bref, la chaudière biomasse promet des économies d’énergie et d’argent. 

L’investissement de départ peut refroidir les ménages : 3 000 € pour certains systèmes à bûche et jusqu’à 20 000 € pour les solutions à granulés de bois. Heureusement, ce montant est allégé par les aides de l’État et vite remboursé par les économies financières. 

La chaudière au gaz pour remplacer sa chaudière au fioul ?

Parmi les alternatives à la chaudière au fioul, la technologie au gaz est l’une des plus abordables. Elle présente de bonnes performances, mais demande à ce que le logement soit raccordé au réseau de distribution. Dans ce cas, pas besoin d’espace de stockage, contrairement aux chaudières à bois.

La chaudière à gaz à condensation est celle offrant les meilleurs rendements. Économies d’énergie, confort et efficacité : elle semble avoir tout bon. Comment est-ce possible ? Car cette technologie gaspille le moins possible de chaleur. Elle utilise tout le potentiel de la combustion, du gaz à sa fumée. 

Cependant, ce système n’est pas éligible à toutes les aides financières à la transition énergétique. Forcément : le gaz naturel n’est pas une énergie renouvelable. Sa combustion émet davantage de gaz à effet de serre que d’autres solutions vertes, comme les pompes à chaleur ou le solaire thermique. Le gaz naturel brûlé en chaudière émet 243 gCO2e/kWh d’après l’ADEME — contre 314 pour le fioul et… 32 pour le bois bûche !

Vous l’avez compris : ce n’est pas la solution que nous recommandons en priorité. Ne vous laissez pas séduire par son prix à l’achat ! Le tarif du gaz augmente chaque année et vous risquez de payer plus cher à la longue. Questionnez également la pérennité de cette solution à l’énergie fossile. Ne risque-t-elle pas d’être interdite à son tour dans quelques années ?

Système à énergie solaire, une solution écologique et économique 

Pour remplacer sa chaudière au fioul, la technologie solaire s’avère extrêmement avantageuse dans le Grand Est. Efficaces du Nord au Sud, alimentées par une énergie propre et inépuisable, les cellules solaires permettent des économies considérables. 

Les différentes technologies solaires

  • Les panneaux photovoltaïques convertissent la luminosité du soleil en électricité. 
  • Les systèmes solaires combinés récupèrent la chaleur. Cette solution permet de chauffer le logement et de produire l’eau chaude sanitaire — tout en réduisant les pertes d’énergie ! Ce chauffage à l’énergie renouvelable fonctionne grâce à des capteurs solaires thermiques.
  • Les panneaux solaires hybrides récupèrent à la fois l’électricité et la chaleur. Ils associent des cellules photovoltaïques à un fluide caloporteur circulant sous le système. 

À noter : les panneaux solaires peuvent également servir à alimenter une pompe à chaleur ou s’intégrer à un chauffe-eau solaire individuel. Toutes les combinaisons sont possibles pour économiser de l’énergie ! 

Le chauffage solaire

Pour remplacer sa chaudière au fioul, c’est un système solaire combiné qui est recommandé. D’après l’ADEME, ce chauffage solaire serait capable de couvrir 40 à 60 % des besoins thermiques d’un logement ! D’ailleurs, son efficacité n’est pas optimale dans le Sud, contrairement à ce qu’on pourrait croire. Eh non ! Ce sont les régions froides, mais bien ensoleillées, qui en profitent le plus. 

  • Dans certaines zones de montagnes, où la demande en chauffage est plus longue et plus importante, on peut atteindre 70 % d’économies d’énergie dans une habitation bien isolée.
  • Dans la moitié nord de la France, y compris le Grand Est, le potentiel d’économie est important. En particulier en automne et au printemps, où la chaleur n’est pas au rendez-vous, mais l’ensoleillement oui !

C’est indéniable : le chauffage à l’énergie solaire permet de faire d’importantes économies financières. Une fois passé l’investissement de départ, la chaleur est gratuite et inépuisable. De plus, l’entretien des panneaux solaires est très succinct. 

Seule ombre au tableau : le système solaire combiné ne suffit pas à couvrir l’ensemble du chauffage d’un logement. Cette énergie intermittente, difficilement prévisible, pourrait bien vous faire faux-bond au cœur de l’hiver. 

L’idéal ? Coupler cette technologie avec une chaudière biomasse, une pompe à chaleur ou un chauffage électrique. Certainement un combo idéal pour faire d’importantes économies tout en prenant soin de la planète ! 

Nous l’avons vu : il existe bon nombre d’alternatives écologiques à la chaudière au fioul. Plus écologiques, moins chères à l’utilisation, plus confortable… Malgré ces avantages, l’investissement de départ est souvent vu comme un frein. Pour inciter les ménages français à faire leur transition énergétique, l’État a mis en place plusieurs aides financières. 

Aides financières pour remplacer sa chaudière au fioul 

La prime « Coup de pouce chauffage » du gouvernement 

L’objectif du gouvernement : atteindre zéro chaudière au fioul en 2030. Pour relever ce défi ambitieux, des aides financières aident les Français à se chauffer de manière plus écologique et économique

Depuis début 2019, la prime « Coup de pouce chauffage » finance en partie le remplacement d’une chaudière au fioul par un système de chauffage plus respectueux de l’environnement. Cette subvention est également valable pour la substitution d’une chaudière à gaz peu performante. 

Montant de la prime d’aide au remplacement de la chaudière au fioul

La prime évolue en fonction des revenus du foyer bénéficiaire. L’aide de l’État peut aller jusqu’à 80 % de prise en charge ! 

Les plus gros montants sont perçus pour l’installation d’une pompe à chaleur, d’un système solaire combiné ou d’une chaudière biomasse performante. Bref : les énergies renouvelables ont le vent en poupe ! Pour ces technologies de chauffage écologique, l’aide s’élève à 2 500 € pour les ménages modestes et 4 000 € pour les foyers très modestes. 

Pour simplifier le calcul du montant de la prime, le gouvernement met à disposition des particuliers un simulateur.

Conditions d’obtention de l’aide à la transition énergétique

Tous les Français peuvent bénéficier de la prime « Coup de pouce chauffage ». Le montant de l’aide est bonifié pour les ménages ayant peu de ressources.

Cependant, il existe des conditions sur les performances des systèmes installés ainsi que les professionnels choisis. 

  • Les pompes à chaleur, chaudières biomasse, systèmes solaires combinés, mais également les chaudières à gaz très haute performance et le raccordement à un réseau de chaleur écologique sont éligibles à la prime financière. 
  • Vous devez faire appel à un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour la pose de l’équipement de chauffage. Cette certification est une garantie du respect environnemental, mais également de normes de sécurité. 
  • L’acteur doit avoir signé la charte « Coup de pouce ». La liste des professionnels concernés est disponible sur www.prime-chaudieres.gouv.fr.

Cliquez sur ce lien pour plus d’informations sur la prime « Coup de pouce chauffage », en particulier le montant des aides et les conditions de ressources.

D’autres aides pour la rénovation énergétique

La prime « Coup de pouce chauffage », spécifique aux alternatives d’une chaudière au fioul interdite dès 2022, est cumulable avec bon nombre d’aides existantes. Finalement, une série de soutiens financiers pour la rénovation énergétique est disponible !

  • Les aides de l’ANAH : Ma Prime Rénov’ et Habiter Mieux Sérénité.
  • L’éco prêt à taux zéro.
  • Le chèque énergie.
  • Le Crédit d’Impôt à la Transition Energétique (CITE).
  • La TVA à 5,5 %.
  • Les aides locales.

Vous savez maintenant pourquoi la chaudière au fioul est interdite ! Vous aimeriez opter pour une solution de chauffage écologique et économique ? Vous avez envie de remplacer votre chaudière au fioul ? N’hésitez pas à remplir ce questionnaire pour bénéficier d’un audit énergétique gratuit de votre logement. Rendez-vous sur notre blog pour vous renseigner sur les aides de l’ANAH, les panneaux solaires sur toiture ou encore le fonctionnement des pompes à chaleur

Hausse des prix de l’énergie : la comprendre pour l’éviter

Hausse des prix de l’énergie : la comprendre pour l’éviter

La hausse des prix de l’énergie nous pèse depuis quelques années. Mauvaise nouvelle : les prévisions annoncent que ce n’est pas près de s’arrêter. Pourtant, nous avons besoin d’électricité, de gaz et d’essence pour vivre ! Alors, comment se protéger de l’augmentation des tarifs énergétiques ? Pourquoi le coût des énergies conventionnelles ne cesse-t-il de grimper ? Du décryptage des taxes aux solutions d’autoconsommation, en passant par nos meilleurs conseils pour faire des économies d’énergie, nous vous expliquons comment comprendre votre facture d’électricité et la diminuer durablement !

Évolution des prix de l’énergie : une tendance à la hausse

Depuis plusieurs années, on observe une hausse des prix de l’énergie. Pour preuve, l’ADEME diffuse ce graphique sur l’évolution du prix des énergies à usage domestique (en centime d’euro TTC par kilowattheure).

Graphique montrant l'augmentation des prix de différentes énergies : gaz, électricité, fioul, bois, etc.
Source : ADEME.

Régulièrement, les prix réglementés de l’électricité et du gaz subissent une augmentation

  • Les données parlent d’elles-mêmes : le prix du kWh a augmenté de plus de 20 % entre 2012 et 2019, passant de 0,125 € TTC à 0,155 € TTC. En juin 2019, une hausse brutale de 5,9 % a été appliquée sur le tarif de l’électricité. Cette décision avait été prise suite à la crise des Gilets Jaunes. En août 2020, une augmentation de 1,54 % a été décidée.
  • Depuis 2013, la part fixe (abonnement) du prix du gaz naturel augmente significativement chaque été. Dès août 2020, les tarifs réglementés de ce combustible vont augmenter progressivement jusqu’à une hausse totale de 6 % en février 2021. 
  • En 2020, ce sont pas moins de 70 % des particuliers qui se fournissent chez EDF, au tarif réglementé. Pourtant, les offres de marché ou énergies alternatives sont parfois bien plus économiques !

Vous l’avez compris : on observe une augmentation des tarifs de l’énergie. Gaz, électricité, fuel et même bois de chauffage coûtent de plus en plus cher aux particuliers. Pourquoi ?

Comprendre la hausse des prix de l’énergie conventionnelle

Un prix incitatif face aux enjeux environnementaux

80 % des émissions de CO₂ dans le monde sont dues à la consommation d’énergie. L’épuisement des ressources et le changement climatique sont dans tous les esprits. L’augmentation des prix de l’énergie s’explique en partie par ces enjeux environnementaux. En effet, l’État français et l’Union européenne souhaitent inciter particuliers et entreprises à revoir leur consommation à la baisse. Quoi de mieux que l’argument financier pour y arriver ? Finalement, la hausse du coût de l’énergie nous invite à prendre nos responsabilités et modifier notre utilisation de gaz, fuel, charbon et électricité.

Une augmentation tarifaire aux causes multiples

Plusieurs facteurs peuvent expliquer la hausse significative et progressive du tarif de l’énergie. 

  • L’augmentation des taxes, partiellement pour des raisons incitatives.
  • L’épuisement des ressources fossiles, impactant les prix de combustibles sur le marché mondial.
  • La démocratisation des systèmes de production décentralisés : petites installations solaires, production de biogaz, etc. L’aménagement du réseau subit des modifications, dont les coûts sont remboursés par l’augmentation des prix énergétiques.

Prix du fuel et taxe carbone

Le prix du fuel, mais également du charbon et du gaz naturel, va augmenter progressivement jusqu’à 2030. Pourquoi ? Pour nous inciter à utiliser moins d’énergies carbonées !

En effet, ces combustibles créent des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique. Depuis 2014, la taxe carbone est payée, de manière insidieuse, par les entreprises et particuliers. Cette charge supplémentaire est intégrée au prix de l’énergie polluante. Plus le combustible libère de gaz à effet de serre, c’est-à-dire plus son facteur d’émission est élevé, plus le montant de la taxe est important. En 2018, elle valait 44,6 €/t.CO₂ en 2030.

L’augmentation du prix du carbone va se faire graduellement, jusqu’à atteindre 100 €/t.CO en 2030. L’État souhaite ainsi laisser le temps, aux particuliers comme aux entreprises, de changer leurs modes de consommation de l’énergie.

Structure de transport de l'électricité.

Hausse des tarifs réglementés de l’électricité 

Le coût de l’électricité peut se découper en trois parts principales.

  • Fourniture d’énergie, couvrant la production et la commercialisation.
  • Acheminement, concernant les réseaux de transport et de distribution.
  • Taxes.

L’augmentation des tarifs réglementés de l’électricité se fait en moyenne une fois par an. Elle est due à plusieurs facteurs.

  • Investissements dans le parc nucléaire, pour améliorer la sécurité des centrales et rénover les installations vieillissantes.
  • Investissements liés à l’acheminement, qui représente près de la moitié du tarif réglementé hors taxe de l’électricité. 
  • Transformation du réseau, pour améliorer la sécurité de l’acheminement, mais également mettre en place des systèmes intelligents (smart grid) et optimiser les consommations.

Ainsi, depuis 2016, l’évolution des prix de l’électricité vendue par EDF dépend :

  • du prix de l’électricité nucléaire ;
  • de l’achat ou production supplémentaire d’énergie en heure de pointe ;
  • du coût de l’acheminement de l’électricité ;
  • des taxes ;
  • d’une rémunération normale du service. 

Les taxes sur l’électricité

Les taxes sur l’électricité sont nombreuses, et finissent par peser lourd dans la facture d’énergie. 

Le prix variable, c’est-à-dire le prix au kilowattheure, est soumis à quatre contributions fiscales :

  • CSPE, ou Contribution au Service Public de l’Électricité. Elle rembourse en grande partie… le soutien aux énergies renouvelables ! La part de la CSPE augmente progressivement depuis plusieurs années, ce qui est grandement lié à la transition énergétique. Ainsi, elle comptait pour 10,5 % du prix de l’électricité en 2012 et 22,5 % en 2016. Alors, autant en profiter en consommant des énergies vertes directement, non ?
  • TCFE, ou Taxe Locale sur la Consommation Finale d’Électricité, à destination du département et de la commune.
  • CTA, ou Contribution Tarifaire d’Acheminement. Elle dépend du TURPE (Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité), qui couvre l’acheminement de l’énergie. (Oui, tout ça semble compliqué, mais vous pourrez passer pour un expert au prochain repas de famille !) Le TURPE est en hausse, du fait de l’augmentation du coût d’aménagement du réseau par exemple. La CTA augmente donc en conséquence.
  • Enfin, la TVA, que vous connaissez certainement. La Taxe sur la Valeur Ajoutée a un taux de 20 % sur chaque kilowattheure d’électricité acheté. 

Quant à la part fixe du prix, c’est-à-dire l’abonnement, elle est soumise à la CTA et la TVA à 5,5 %.

Sachez que les taxes sont les mêmes pour tous les fournisseurs d’électricité, ce qui n’est pas le cas du prix final de l’électricité. 

Voilà une courte vidéo pour résumer le casse-tête des taxes. 

Les taxes sur le gaz naturel

Le gaz est également soumis à quelques taxes.

  • La CTA, oui, la même que pour l’électricité. Souvenez-vous, elle finance l’acheminement de l’énergie. Elle représente 3 % de la facture de gaz naturel.
  • La TICGN (Taxe Intérieure de Consommation sur le Gaz Naturel) lorsque ce dernier est utilisé comme combustible, mais également en carburant depuis décembre 2019. 

Se protéger de l’augmentation des tarifs énergétiques 

Nous vous avons certainement fait peur avec ces informations sur la hausse des prix de l’énergie. Mais pas de panique ! Il existe de nombreuses solutions pour se protéger de cette augmentation progressive.

  • Faire des économies d’énergie.
  • Se tourner vers les énergies renouvelables.
  • Choisir l’autoconsommation. 

Voyons en détail les actions que vous pouvez mener dès maintenant. 

Faire des économies d’énergie

Les foyers français possèdent de plus en plus d’appareils électriques et électroniques. Matériel informatique, plaques de cuisson, aspirateur, machine à laver… sont autant d’équipements qui utilisent cette énergie invisible. Pour certains ménages, on ajoute même le chauffage du logement et la production d’eau chaude sanitaire à la balance. À la fin du mois, tous ces usages pèsent lourd sur la facture d’énergie ! 

Heureusement, il existe bien des solutions pour faire des économies d’énergie (donc d’argent !). 

L’efficacité énergétique des appareils électroménagers

Choisir des équipements avec une bonne efficacité énergétique promet d’importantes économies. Qu’est-ce que ça veut dire ? Que pour un même résultat, ils vont consommer moins. L’étiquette énergie permet de renseigner le consommateur avant achat. Elle est présente sur les gros électroménagers, tels que le réfrigérateur, le lave-linge, le lave-vaisselle ou encore le four. Opter pour un appareil de classe A+++ c’est diminuer sa consommation d’énergie de 20 à 50 % par rapport à une classe A+ ! Dans un contexte de hausse des prix de l’énergie, le potentiel d’économie est donc considérable.

Des modes de consommation plus raisonnables

Des économies d’énergies considérables peuvent être faites en revoyant simplement nos modes de consommation.

  • Tous vos appareils sont-ils vraiment nécessaires ? Le sèche-linge par exemple est inutile dans la plupart des cas. Particulièrement gourmand en électricité, il gagnerait à être remplacé par un séchage à l’air libre.
  • Favorisez les programmes « éco » et les basses températures pour les machines à laver.
  • Entretenez correctement votre électroménager, en lavant les filtres, les joints et les cuves.
  • Pensez à dégivrer le réfrigérateur et le congélateur. 
  • Remplissez bien les machines à laver la vaisselle et le linge pour éviter le gaspillage d’énergie.
  • Réduisez vos dépenses énergétiques en cuisine en couvrant vos casseroles et en mettant plusieurs plats dans le four chaud.
  • Éteignez vos équipements informatiques lorsque vous ne les utilisez pas.
  • Débranchez les prises des ordinateurs, imprimantes et même de la box internet, pour éviter une consommation due à la veille.

Pour plus de conseils, rendez-vous sur le document de l’ADEME « Réduire sa facture d’électricité ».

L’isolation du logement

Isoler son logement est un point primordial lorsqu’on cherche à réduire sa facture d’énergie. En effet, le chauffage vaut près de 30 % de la dépense électrique d’un ménage français. Un tiers des foyers utiliseraient cette énergie pour augmenter la température de leur logement. Isolation du plancher, des combles, des murs… Choisissez un professionnel fiable pour réduire considérablement les pertes de chaleur.

Se tourner vers les énergies renouvelables

Nous l’avons vu : l’augmentation des tarifs de l’énergie s’explique en partie par un cadre réglementaire incitatif. L’État français et l’Union européenne souhaitent encourager les particuliers comme les industries à réduire leur impact carbone. Ainsi, le prix des énergies fossiles augmente, mais pas celui des énergies renouvelables ! Apparaissant comme une part de la solution au réchauffement climatique, ces technologies vertes profitent même de primes et aides à l’installation. De plus, la démocratisation des panneaux solaires et des pompes à chaleur chez les particuliers permet d’améliorer progressivement leur conception, leur rendement et leur installation. Les prix du photovoltaïque diminuent donc depuis plusieurs années ! 

Choisir l’autoconsommation

L’autoconsommation est le fait d’utiliser sa propre énergie, produite sur place. Ce concept se démocratise de plus en plus… en partie en réaction à la hausse des prix de l’énergie ! En parallèle, la filière photovoltaïque se développe. Installer des panneaux solaires sur son toit est de plus en plus facile et de moins en moins coûteux. C’est une solution très pertinente pour autoconsommer. 

Dans ce processus de production de sa propre énergie, les coûts sont contrôlés tout au long de la chaine. Être générateur et consommateur permet de se rendre mieux compte de la valeur de l’énergie. Faire des économies devient alors beaucoup plus intuitif, voire automatique. 

Symboliser l'augmentation des tarifs de l'énergie : piles d'argent de plus en plus hautes et plantes.

Nos solutions d’énergies renouvelables pour éviter de subir la volatilité des prix de l’énergie

Les solutions d’autoconsommation

En autoconsommation, nous recommandons deux solutions de production d’énergie aux particuliers :

  • les panneaux solaires ;
  • les pompes à chaleur.

Ces technologies font des merveilles auprès de nos clients dans le Grand Est ! Chaque année, ils observent quelques milliers d’euros d’économie sur leur facture énergétique. Leurs dépenses diminuent tandis que les prix de l’énergie conventionnelle augmentent toujours plus. Au-delà du bénéfice financier, c’est un réel gain d’indépendance. Vous n’avez plus à vous inquiéter des taxes qui gonflent et des prix qui grimpent. Vous contrôlez votre propre production, donc vos tarifs.

L’énergie solaire, un prix extrêmement compétitif

On ne vous apprend rien : les panneaux solaires permettent de produire de l’électricité et de la chaleur à partir d’une source propre et inépuisable, le soleil.
Le coût de l’énergie solaire ne cesse de diminuer. Pourquoi ? Grâce aux progrès technologiques et à la démocratisation de la technologie photovoltaïque. 

Chez GreenDeal, nous évaluons avec précision le potentiel solaire de votre habitation. Ainsi, nous vous garantissons des économies conséquentes !

Les pompes à chaleur, des économies sur le chauffage

Les pompes à chaleur sont peu répandues, en partie à cause de l’investissement de départ, mais également par méconnaissance de cette technologie. Nous avons rédigé un article pour vous expliquer le fonctionnement d’une pompe à chaleur

Pour résumer, c’est un système de chauffage écologique. 

  • Il capte l’énergie stockée dans l’environnement (sol, air ou eau) ; 
  • en augmente la température grâce à un système de compression ;
  • puis la diffuse dans le chauffage du logement. 

Les pompes à chaleur ont besoin d’électricité pour fonctionner. Mais elles donnent bien plus d’énergie thermique qu’elles n’en consomment ! 

En combinant les panneaux solaires, pour une électricité « fait-maison », à une pompe à chaleur, vous gagnez en indépendance, réalisez des économies financières et prenez soin de la planète. 

Alors, vous êtes tenté ? Vous voulez commencer dès maintenant à vous protéger de l’augmentation des tarifs de l’énergie ? N’hésitez pas à demander un audit gratuit de votre logement pour recevoir nos précieux conseils.

Fonctionnement d’une pompe à chaleur : bien comprendre, mieux choisir

Fonctionnement d’une pompe à chaleur : bien comprendre, mieux choisir

La pompe à chaleur est un équipement de chauffage écologique et économique. Basé sur un principe assez complexe au premier abord, ce matériel suscite beaucoup d’interrogations. Que signifie PAC air/air ? Quel est le fonctionnement d’une pompe à chaleur ? Comment la température du logement s’élève-t-elle concrètement ? Des explications aux conseils pour choisir le bon matériel, nous répondons à toutes vos questions dans cet article ! 

Qu’est-ce qu’une pompe à chaleur et quels sont ses avantages ?

Une pompe à chaleur (PAC) est un système de chauffage écologique. Cet équipement thermodynamique peut s’installer dans une maison, un appartement, mais aussi dans des immeubles ou logements collectifs. 

Fonctionnement d’une pompe à chaleur : généralités

Puisqu’une image vaut mieux que mille mots, vous pouvez visionner cette courte vidéo pour mieux comprendre les PAC pour les particuliers. 

La pompe à chaleur, comment ça marche ? Une vidéo de INC Conso et l’ADEME.

Vous l’avez compris : une pompe à chaleur prélève de l’énergie dans une source renouvelable, capable de stocker de la chaleur (air extérieur, sol, eau), puis la restitue à plus haute température dans l’habitation. Attention : contrairement aux panneaux solaires, la pompe à chaleur a besoin d’une source d’énergie pour puiser les calories. Souvent, dans les logements des particuliers, la pompe consomme de l’électricité. On en trouve également au gaz. 

De nombreuses déclinaisons rendent ce système adaptable à une multitude de situations, et ouvrent les portes du progrès technique.

Pourquoi installer une pompe à chaleur ?

De plus en plus en vogue, la pompe à chaleur a de nombreux avantages. 

  • Réduction des consommations d’énergie fossiles.
  • Diminution des émissions de gaz à effet de serre.
  • Économies financières.
  • Utilisation d’une énergie gratuite, disponible dans l’environnement.

Les PAC sont des équipements thermodynamiques performants. Ils exploitent un effet bien connu des thermiciens : l’inertie. L’air, l’eau mais surtout le sol, ont la capacité de stocker une grande quantité de chaleur. Cette énergie, propre et inépuisable, est renouvelée chaque jour par le soleil, les précipitations et le vent.

Selon la profondeur de pompage, une autre forme d’énergie est captée : la géothermie, une chaleur venue de l’activité continue des profondeurs de la Terre. 

Les économies accessibles grâce à ce système de chauffage écologique

Selon le type de pompe à chaleur choisi, mais aussi les conditions d’installation, les performances peuvent grandement varier. Lorsque nous faisons des audits énergétiques gratuits, nous identifions le potentiel de l’habitation et proposons la solution la plus adaptée. Les retours de nos clients sont très bons : ils observent d’importantes économies sur leurs factures énergétiques.

  • Les installations de pompe à chaleur air/air permettent en moyenne 50 % d’économies financières par an.
  • L’un de nos clients dépensait 5 000 €/an d’énergie — gaz et électricité. Nous l’avons équipé d’une pompe à chaleur haute température, qui lui permet d’économiser 1 800 € chaque année. 

Pompe à chaleur air/air, PAC haute température… Voilà des termes étranges ! Pas de panique, nous vous expliquons tout dans la suite de l’article. Avant tout, voyons en détail le fonctionnement des pompes à chaleur. 

Pompe à chaleur : comment ça marche ?

Pour offrir à l’habitation un mode de chauffage écologique, le cycle de la pompe à chaleur se divise en trois étapes principales.

  1. Capter de l’énergie thermique dans le sol, l’eau ou l’air (milieu extérieur), à l’aide de l’évaporateur.
  2. Augmenter la température du fluide obtenu, grâce au compresseur.
  3. Propager les calories dans l’air du bâtiment à chauffer ou à l’eau chaude sanitaire.

C’est le fluide frigorigène qui fait le lien entre les composants de la pompe à chaleur, en transportant la chaleur d’une étape à l’autre.

On distingue 4 éléments.

  • L’évaporateur, un échangeur qui prélève l’énergie à la source extérieure, la transfère au fluide frigorigène et force l’évaporation de ce dernier. 
  • Le compresseur, qui augmente la pression du fluide frigorigène (qui est maintenant sous forme de gaz) pour en élever la température. Cette étape consomme de l’énergie.
  • Le condenseur, qui force le fluide frigorigène à repasser à l’état liquide après avoir transféré sa chaleur dans le circuit de chauffage. 
  • Enfin, le détendeur amorce la vaporisation du fluide en diminuant sa pression. 

En résumé, la pompe à chaleur récupère de la chaleur dans une source extérieure, élève sa température puis la restitue dans l’habitation. 

Ce n’est pas clair ? Encore une fois, une image vaut mieux que mille mots. 

Schéma de fonctionnement d'une pompe à chaleur.
Pompe à chaleur : fonctionnement. Schéma de l’ADEME

La chaleur obtenue par la PAC peut être diffusée au logement par des radiateurs, un plancher chauffant ou directement à l’eau chaude sanitaire. C’est ainsi que vous pouvez vous débarrasser de votre chaudière à fioul ou au gaz, mais également de vos radiateurs électriques !

N’oubliez pas : la pompe dépense de l’énergie pour capter les calories gratuites de l’extérieur. Le rapport entre l’énergie consommée et celle qui est restituée est appelé le coefficient de performance (COP). Cet indicateur de rendement dépend en grande partie du type d’équipement installé. 

Les différents types de pompes à chaleur et leur principe de fonctionnement

Les spécificités des PAC

Les pompes à chaleur captent l’énergie du sol, de l’eau et de l’air environnant. Elles cèdent la température à un plancher chauffant, un radiateur, de l’eau chaude sanitaire, voire directement dans l’air de la pièce.

Il existe donc de multiples systèmes de PAC ! Ces derniers se différencient par :

  • la source d’énergie extérieure ;
  • le système de transfert thermique ;
  • le mode d’alimentation de la pompe.

Les équipements de chauffage écologiques des logements se classent en deux catégories : 

  • les PAC géothermiques, exploitant la chaleur des profondeurs du sol ou d’une nappe phréatique ; 
  • les PAC aérothermiques, captant les calories de l’air extérieur.

La signification des appellations air/air, air/eau, etc.

Pompe à chaleur air/air, PAC air/eau, modèle sol/eau… Vous avez certainement déjà entendu ces étranges appellations, sans forcément les comprendre. En fait, elles désignent simplement le système utilisé.

  • Le premier terme indique la source d’énergie gratuite.
  • Le second terme indique le mode de distribution de la chaleur

L’appellation donne une indication sur le fonctionnement de la pompe à chaleur

Par exemple :

  • La pompe à chaleur air/air capte l’énergie de l’air extérieur et la cède au logement via des systèmes de diffusion d’air. 
  • La pompe à chaleur air/eau prélève la chaleur de l’air et diffuse l’énergie via des circuits d’eau. Cette machine thermique fonctionne selon le même principe que les réfrigérateurs.
  • La pompe à chaleur eau/eau puise l’énergie de l’eau et la transfère à l’habitation via des circuits d’eau.

Facile, non ?

On classe les différents modèles de pompes à chaleur à disposition des particuliers en deux grandes catégories.

  • Les PAC géothermiques : sol/sol, sol/eau, eau glycolée/eau (qui puise la chaleur géothermique du sol via un réseau enterré contenant de l’eau glycolée) et eau/eau.
  • Les PAC aérothermiques : air/eau et air/air (cette dernière pouvant capter la chaleur de l’air extérieur, mais également du logement). 

Pompe à chaleur haute température et basse température

Un peu plus tôt dans l’article, on vous racontait l’histoire d’un client de Green Deal qui économise chaque année 1 800 € grâce à sa pompe à chaleur haute température. 

Certes… Mais qu’est-ce que c’est ?

Il existe une autre classification des équipements thermodynamiques (oui, encore une !) en fonction de la température du fluide transféré au réseau de chauffage

  • Les pompes à chaleur basse et moyenne température (amicalement surnommées PAC BT et PAC MT) diffusent un liquide entre 35 et 45 °C. Performantes et économes en énergie, elles répondent à de faibles besoins de chauffage. 
  • Les pompes à chaleur haute température (vous l’avez deviné : PAC HT) fournissent un fluide à plus de 55 °C. Elles consomment davantage d’énergie que les précédentes, mais assurent le chauffage de logements plus demandeurs.

Et puisqu’on parle d’eau fournie au circuit de chauffage, voyons maintenant les différents moyens disponibles pour transférer la chaleur au logement

Emetteur de chaleur pour pompe à chaleur

Les différents émetteurs de chaleur associés aux PAC

Chauffage écologique du logement

Du plancher chauffant aux classiques radiateurs, il existe différents systèmes de chauffage compatibles avec une pompe à chaleur. Le choix dépendra du budget, des conditions d’installation, mais également du logement (à rénover ou en construction neuve).

  • Le plancher chauffant basse température consiste en un réseau de tubes circulant sous le sol. Généralement noyé dans une dalle de béton, il diffuse une chaleur régulière et modérée (28 °C maximum). Pour ce type d’installation, l’énergie produite par la pompe à chaleur est transférée au logement via l’eau, circulant dans le réseau du plancher. Si cette solution de chauffage est confortable et performante, elle est plutôt adaptée aux constructions neuves. 
  • Les radiateurs basse température procurent également une chaleur douce. Ils sont parcourus par une eau dont la température est comprise entre 45 et 50 °C. Facile à mettre en place, cette technologie est recommandée pour les logements en rénovation. D’anciens radiateurs peuvent convenir, selon leur dimensionnement.
  • Les ventilo-convecteurs à eau sont raccordés au circuit d’eau de chauffage d’une pompe à chaleur. Contrairement à ce que leur nom semble indiquer, ils émettent la chaleur via l’air. Grâce à un ventilateur, l’atmosphère ambiante est filtrée et chauffée.
  • Les ventilo-convecteurs à détente directe répandent dans le logement l’air chauffé par la pompe à chaleur. Ce système peut s’installer dans un faux plafond ou des combles, et même se nicher dans un placard.

Production d’eau chaude sanitaire

La production d’eau chaude sanitaire par les pompes à chaleur demande une technologie particulière. On distingue deux systèmes.

La pompe à chaleur double service

La pompe à chaleur double service chauffe le logement puis détourne une partie de la chaleur vers le ballon d’eau. Un système d’appoint (résistance électrique) est généralement installé pour prendre le relai lorsque la PAC ne fonctionne pas.  

Le chauffe-eau thermodynamique (CET)

Système indépendant, le chauffe-eau thermodynamique comprend une PAC et un ballon de stockage. D’un volume de 150 à 300 litres, ce dernier permet de conserver l’eau chaude produite. Le CET est une alternative fiable aux équipements électriques classiques, mais également aux chauffe-eau solaires individuels. Ils nécessitent généralement un appoint électrique. 

De même que pour les pompes à chaleur, il en existe différentes versions.

  • Le CET aérothermique utilise les calories de l’air ambiant, de l’air extrait par le système de ventilation ou de l’air extérieur. Cet équipement de production d’eau chaude sanitaire est facile à mettre en place, dans les logements en rénovation comme dans les constructions neuves. 
  • Le CET géothermique valorise la chaleur du sol. Bien que moins contraignant que la PAC géothermique, il demande une surface de terrain suffisante à l’installation de capteurs enterrés. Il est recommandé pour les constructions neuves.
  • Le CET héliothermique combine une pompe à chaleur et des panneaux solaires particuliers. Ainsi, cette technologie valorise l’énergie du soleil pour activer la PAC et chauffer l’eau sanitaire. Peu répandu, cet équipement écologique ne s’installe que sur les constructions neuves.

Fonctionnement d’une pompe à chaleur pour le rafraichissement du logement

Il est bon de noter que les pompes à chaleur fonctionnent également pour le rafraichissement du logement. Bien qu’on ne parle pas de climatisation à proprement parler, cette technologie peut grandement améliorer le confort des habitants en été. 

Ainsi, on distingue plusieurs modes de fonctionnement des pompes à chaleur :

  • mode chauffage uniquement ;
  • mode réfrigération uniquement ;
  • mode inversible, capable de produire de la chaleur ou de rafraichir selon la demande ;
  • mode simultané, permettant de générer du froid et du chaud en même temps. 

Pour rafraichir la maison, la pompe à chaleur fonctionne comme un réfrigérateur : elle récupère la chaleur du logement et la rejette à l’extérieur. Pour cela, le cycle du fluide frigorigène est inversé. 

Pourquoi parle-t-on seulement de rafraichissement ? Car cet équipement réversible permet d’atteindre une différence de température de 3 à 4 °C seulement avec l’extérieur.

Bien que confortable, le rafraichissement par la PAC n’est pas recommandé pour faire des économies d’énergies importantes. En effet, elle incite à utiliser de l’énergie tout au long de l’année, plutôt que l’hiver uniquement ! Pour diminuer la température de votre habitation de manière écologique, gardez les volets fermés en été pour limiter le rayonnement solaire et ouvrez les fenêtres la nuit. 

Choisir le bon système de chauffage écologique

Isoler son logement

Avant d’installer une pompe à chaleur chez soi, il est recommandé de bien isoler son habitation. Cela vous permettra de faire des économies supplémentaires, puisque la PAC n’aura pas à fonctionner à plein régime. Même à basse température, l’équipement thermodynamique sera capable d’atteindre une température confortable. 

Dès l’achat, vous serez en mesure d’opter pour une pompe à chaleur moins puissante, donc moins chère, pour un même résultat.

Il ne suffit donc pas de changer son système de chauffage, mais bien de s’engager dans une démarche globale d’économies d’énergie — passant par la rénovation du logement. 

Comprendre sa situation

Nous l’avons vu : il existe une multitude de types de pompes à chaleur. C’est tant mieux ! Car il existe aussi une multitude de contextes d’installations, de logements, de besoins, etc. Pour choisir votre pompe à chaleur, il faut avant tout étudier votre situation.  

  • Votre habitation est-elle neuve ou en construction ?
  • Quel est le niveau d’isolation actuel ? 
  • Quel est votre équipement de chauffage actuel ? 
  • Avez-vous un terrain disponible ?
  • Quel budget pouvez-vous investir ?
  • Quel est l’environnement de votre logement ? 
  • Y a-t-il des voisins à proximité pouvant être dérangés par le bruit ?
  • Dans quelle région habitez-vous ? 
  • Etc.

Vous l’avez compris : pour sélectionner le bon système de chauffage écologique, il est indispensable d’avoir une vision globale de votre situation. Climat, terrain, type de logement… Tout doit être passé au crible !

C’est pourquoi il est préférable de faire appel à un professionnel qualifié. Il étudiera les différents paramètres d’installation pour vous aider à déterminer la meilleure solution. 

Nos agents Green Deal évaluent avant tout le potentiel d’économies financières et énergétiques. Notre objectif ? Que vous y gagniez autant que la planète ! 

Sélectionner une gamme de puissance adaptée

Les pompes à chaleur sont utilisées pour le chauffage des particuliers, mais également dans l’industrie ou les immeubles. Il existe une large gamme de puissance, à adapter à son usage.

  • Les PAC d’une puissance entre 0 et 30 kW sont adaptées à une application individuelle.
  • Les équipements entre 30 et 50 kW correspondent à des petits logements collectifs ou des petits bâtiments du tertiaire. 
  • Au-delà, on se tourne vers le tertiaire, le grand collectif et l’usage industriel.

Prendre en compte le coefficient de performance

Le coefficient de performance, surnommé COP, est un paramètre essentiel lors du choix de votre pompe à chaleur. Ce critère indique le rapport entre la quantité d’énergie consommée par la PAC et l’énergie utile restituée (chauffage ou rafraichissement). Plus ce paramètre est élevé, plus l’équipement est efficace. 

Par exemple, un COP égal à 4 sous-entend que la pompe à chaleur produit quatre fois plus d’énergie (chaleur) qu’elle n’en consomme (électricité, gaz ou fioul). C’est autant d’économie ! Car l’énergie non dépensée n’est pas facturée. 

Le coefficient de performance permet ainsi de comparer les différents équipements thermodynamiques. Le prendre en compte assure de réelles économies, grâce à un investissement rentable et de qualité. 

Bien installer son équipement

La technologie, la qualité du matériel, la source d’énergie et les usages de la chaleur influencent le coefficient de performance. Mais ce n’est pas tout ! Une bonne pompe à chaleur peut avoir des résultats médiocres si elle est mal installée ou associée aux mauvais équipements

C’est pourquoi il est essentiel de choisir un professionnel fiable, capable de vous guider tout au long du processus. La qualité du système complet et de son installation est essentielle pour obtenir des résultats, de la pompe à chaleur à l’émetteur de chaleur, en passant par le capteur. 

Ça y est : le fonctionnement des pompes à chaleur n’a plus aucun secret pour vous ! Des différents types de PAC au choix du bon équipement de chauffage, en passant par les émetteurs de chaleur, nous espérons vous avoir éclairé sur ce système assez complexe. Si vous souhaitez faire des économies d’énergie grâce à un équipement écologique et performant, n’hésitez pas à nous contacter ! Nous vous offrons un audit énergétique afin d’évaluer votre situation et vous proposer des améliorations.