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Fonctionnement d’une pompe à chaleur : bien comprendre, mieux choisir

Fonctionnement d’une pompe à chaleur : bien comprendre, mieux choisir

par | Juil 27, 2020 | Comprendre l'énergie

La pompe à chaleur est un équipement de chauffage écologique et économique. Basé sur un principe assez complexe au premier abord, ce matériel suscite beaucoup d’interrogations. Que signifie PAC air/air ? Quel est le fonctionnement d’une pompe à chaleur ? Comment la température du logement s’élève-t-elle concrètement ? Des explications aux conseils pour choisir le bon matériel, nous répondons à toutes vos questions dans cet article ! 

Qu’est-ce qu’une pompe à chaleur et quels sont ses avantages ?

Une pompe à chaleur (PAC) est un système de chauffage écologique. Cet équipement thermodynamique peut s’installer dans une maison, un appartement, mais aussi dans des immeubles ou logements collectifs. 

Fonctionnement d’une pompe à chaleur : généralités

Puisqu’une image vaut mieux que mille mots, vous pouvez visionner cette courte vidéo pour mieux comprendre les PAC pour les particuliers. 

La pompe à chaleur, comment ça marche ? Une vidéo de INC Conso et l’ADEME.

Vous l’avez compris : une pompe à chaleur prélève de l’énergie dans une source renouvelable, capable de stocker de la chaleur (air extérieur, sol, eau), puis la restitue à plus haute température dans l’habitation. Attention : contrairement aux panneaux solaires, la pompe à chaleur a besoin d’une source d’énergie pour puiser les calories. Souvent, dans les logements des particuliers, la pompe consomme de l’électricité. On en trouve également au gaz. 

De nombreuses déclinaisons rendent ce système adaptable à une multitude de situations, et ouvrent les portes du progrès technique.

Pourquoi installer une pompe à chaleur ?

De plus en plus en vogue, la pompe à chaleur a de nombreux avantages. 

  • Réduction des consommations d’énergie fossiles.
  • Diminution des émissions de gaz à effet de serre.
  • Économies financières.
  • Utilisation d’une énergie gratuite, disponible dans l’environnement.

Les PAC sont des équipements thermodynamiques performants. Ils exploitent un effet bien connu des thermiciens : l’inertie. L’air, l’eau mais surtout le sol, ont la capacité de stocker une grande quantité de chaleur. Cette énergie, propre et inépuisable, est renouvelée chaque jour par le soleil, les précipitations et le vent.

Selon la profondeur de pompage, une autre forme d’énergie est captée : la géothermie, une chaleur venue de l’activité continue des profondeurs de la Terre. 

Les économies accessibles grâce à ce système de chauffage écologique

Selon le type de pompe à chaleur choisi, mais aussi les conditions d’installation, les performances peuvent grandement varier. Lorsque nous faisons des audits énergétiques gratuits, nous identifions le potentiel de l’habitation et proposons la solution la plus adaptée. Les retours de nos clients sont très bons : ils observent d’importantes économies sur leurs factures énergétiques.

  • Les installations de pompe à chaleur air/air permettent en moyenne 50 % d’économies financières par an.
  • L’un de nos clients dépensait 5 000 €/an d’énergie — gaz et électricité. Nous l’avons équipé d’une pompe à chaleur haute température, qui lui permet d’économiser 1 800 € chaque année. 

Pompe à chaleur air/air, PAC haute température… Voilà des termes étranges ! Pas de panique, nous vous expliquons tout dans la suite de l’article. Avant tout, voyons en détail le fonctionnement des pompes à chaleur. 

Pompe à chaleur : comment ça marche ?

Pour offrir à l’habitation un mode de chauffage écologique, le cycle de la pompe à chaleur se divise en trois étapes principales.

  1. Capter de l’énergie thermique dans le sol, l’eau ou l’air (milieu extérieur), à l’aide de l’évaporateur.
  2. Augmenter la température du fluide obtenu, grâce au compresseur.
  3. Propager les calories dans l’air du bâtiment à chauffer ou à l’eau chaude sanitaire.

C’est le fluide frigorigène qui fait le lien entre les composants de la pompe à chaleur, en transportant la chaleur d’une étape à l’autre.

On distingue 4 éléments.

  • L’évaporateur, un échangeur qui prélève l’énergie à la source extérieure, la transfère au fluide frigorigène et force l’évaporation de ce dernier. 
  • Le compresseur, qui augmente la pression du fluide frigorigène (qui est maintenant sous forme de gaz) pour en élever la température. Cette étape consomme de l’énergie.
  • Le condenseur, qui force le fluide frigorigène à repasser à l’état liquide après avoir transféré sa chaleur dans le circuit de chauffage. 
  • Enfin, le détendeur amorce la vaporisation du fluide en diminuant sa pression. 

En résumé, la pompe à chaleur récupère de la chaleur dans une source extérieure, élève sa température puis la restitue dans l’habitation. 

Ce n’est pas clair ? Encore une fois, une image vaut mieux que mille mots. 

Schéma de fonctionnement d'une pompe à chaleur.
Pompe à chaleur : fonctionnement. Schéma de l’ADEME. 

La chaleur obtenue par la PAC peut être diffusée au logement par des radiateurs, un plancher chauffant ou directement à l’eau chaude sanitaire. C’est ainsi que vous pouvez vous débarrasser de votre chaudière à fioul ou au gaz, mais également de vos radiateurs électriques !

N’oubliez pas : la pompe dépense de l’énergie pour capter les calories gratuites de l’extérieur. Le rapport entre l’énergie consommée et celle qui est restituée est appelé le coefficient de performance (COP). Cet indicateur de rendement dépend en grande partie du type d’équipement installé. 

Les différents types de pompes à chaleur et leur principe de fonctionnement

Les spécificités des PAC

Les pompes à chaleur captent l’énergie du sol, de l’eau et de l’air environnant. Elles cèdent la température à un plancher chauffant, un radiateur, de l’eau chaude sanitaire, voire directement dans l’air de la pièce.

Il existe donc de multiples systèmes de PAC ! Ces derniers se différencient par :

  • la source d’énergie extérieure ;
  • le système de transfert thermique ;
  • le mode d’alimentation de la pompe.

Les équipements de chauffage écologiques des logements se classent en deux catégories : 

  • les PAC géothermiques, exploitant la chaleur des profondeurs du sol ou d’une nappe phréatique ; 
  • les PAC aérothermiques, captant les calories de l’air extérieur.

La signification des appellations air/air, air/eau, etc.

Pompe à chaleur air/air, PAC air/eau, modèle sol/eau… Vous avez certainement déjà entendu ces étranges appellations, sans forcément les comprendre. En fait, elles désignent simplement le système utilisé.

  • Le premier terme indique la source d’énergie gratuite.
  • Le second terme indique le mode de distribution de la chaleur. 

L’appellation donne une indication sur le fonctionnement de la pompe à chaleur. 

Par exemple :

  • La pompe à chaleur air/air capte l’énergie de l’air extérieur et la cède au logement via des systèmes de diffusion d’air. 
  • La pompe à chaleur air/eau prélève la chaleur de l’air et diffuse l’énergie via des circuits d’eau. Cette machine thermique fonctionne selon le même principe que les réfrigérateurs.
  • La pompe à chaleur eau/eau puise l’énergie de l’eau et la transfère à l’habitation via des circuits d’eau.

Facile, non ?

On classe les différents modèles de pompes à chaleur à disposition des particuliers en deux grandes catégories.

  • Les PAC géothermiques : sol/sol, sol/eau, eau glycolée/eau (qui puise la chaleur géothermique du sol via un réseau enterré contenant de l’eau glycolée) et eau/eau.
  • Les PAC aérothermiques : air/eau et air/air (cette dernière pouvant capter la chaleur de l’air extérieur, mais également du logement). 

Pompe à chaleur haute température et basse température

Un peu plus tôt dans l’article, on vous racontait l’histoire d’un client de Green Deal qui économise chaque année 1 800 € grâce à sa pompe à chaleur haute température. 

Certes… Mais qu’est-ce que c’est ?

Il existe une autre classification des équipements thermodynamiques (oui, encore une !) en fonction de la température du fluide transféré au réseau de chauffage. 

  • Les pompes à chaleur basse et moyenne température (amicalement surnommées PAC BT et PAC MT) diffusent un liquide entre 35 et 45 °C. Performantes et économes en énergie, elles répondent à de faibles besoins de chauffage. 
  • Les pompes à chaleur haute température (vous l’avez deviné : PAC HT) fournissent un fluide à plus de 55 °C. Elles consomment davantage d’énergie que les précédentes, mais assurent le chauffage de logements plus demandeurs.

Et puisqu’on parle d’eau fournie au circuit de chauffage, voyons maintenant les différents moyens disponibles pour transférer la chaleur au logement. 

Emetteur de chaleur pour pompe à chaleur

Les différents émetteurs de chaleur associés aux PAC

Chauffage écologique du logement

Du plancher chauffant aux classiques radiateurs, il existe différents systèmes de chauffage compatibles avec une pompe à chaleur. Le choix dépendra du budget, des conditions d’installation, mais également du logement (à rénover ou en construction neuve).

  • Le plancher chauffant basse température consiste en un réseau de tubes circulant sous le sol. Généralement noyé dans une dalle de béton, il diffuse une chaleur régulière et modérée (28 °C maximum). Pour ce type d’installation, l’énergie produite par la pompe à chaleur est transférée au logement via l’eau, circulant dans le réseau du plancher. Si cette solution de chauffage est confortable et performante, elle est plutôt adaptée aux constructions neuves. 
  • Les radiateurs basse température procurent également une chaleur douce. Ils sont parcourus par une eau dont la température est comprise entre 45 et 50 °C. Facile à mettre en place, cette technologie est recommandée pour les logements en rénovation. D’anciens radiateurs peuvent convenir, selon leur dimensionnement.
  • Les ventilo-convecteurs à eau sont raccordés au circuit d’eau de chauffage d’une pompe à chaleur. Contrairement à ce que leur nom semble indiquer, ils émettent la chaleur via l’air. Grâce à un ventilateur, l’atmosphère ambiante est filtrée et chauffée.
  • Les ventilo-convecteurs à détente directe répandent dans le logement l’air chauffé par la pompe à chaleur. Ce système peut s’installer dans un faux plafond ou des combles, et même se nicher dans un placard.

Production d’eau chaude sanitaire

La production d’eau chaude sanitaire par les pompes à chaleur demande une technologie particulière. On distingue deux systèmes.

La pompe à chaleur double service

La pompe à chaleur double service chauffe le logement puis détourne une partie de la chaleur vers le ballon d’eau. Un système d’appoint (résistance électrique) est généralement installé pour prendre le relai lorsque la PAC ne fonctionne pas.  

Le chauffe-eau thermodynamique (CET)

Système indépendant, le chauffe-eau thermodynamique comprend une PAC et un ballon de stockage. D’un volume de 150 à 300 litres, ce dernier permet de conserver l’eau chaude produite. Le CET est une alternative fiable aux équipements électriques classiques, mais également aux chauffe-eau solaires individuels. Ils nécessitent généralement un appoint électrique. 

De même que pour les pompes à chaleur, il en existe différentes versions.

  • Le CET aérothermique utilise les calories de l’air ambiant, de l’air extrait par le système de ventilation ou de l’air extérieur. Cet équipement de production d’eau chaude sanitaire est facile à mettre en place, dans les logements en rénovation comme dans les constructions neuves. 
  • Le CET géothermique valorise la chaleur du sol. Bien que moins contraignant que la PAC géothermique, il demande une surface de terrain suffisante à l’installation de capteurs enterrés. Il est recommandé pour les constructions neuves.
  • Le CET héliothermique combine une pompe à chaleur et des panneaux solaires particuliers. Ainsi, cette technologie valorise l’énergie du soleil pour activer la PAC et chauffer l’eau sanitaire. Peu répandu, cet équipement écologique ne s’installe que sur les constructions neuves.

Fonctionnement d’une pompe à chaleur pour le rafraichissement du logement

Il est bon de noter que les pompes à chaleur fonctionnent également pour le rafraichissement du logement. Bien qu’on ne parle pas de climatisation à proprement parler, cette technologie peut grandement améliorer le confort des habitants en été. 

Ainsi, on distingue plusieurs modes de fonctionnement des pompes à chaleur :

  • mode chauffage uniquement ;
  • mode réfrigération uniquement ;
  • mode inversible, capable de produire de la chaleur ou de rafraichir selon la demande ;
  • mode simultané, permettant de générer du froid et du chaud en même temps. 

Pour rafraichir la maison, la pompe à chaleur fonctionne comme un réfrigérateur : elle récupère la chaleur du logement et la rejette à l’extérieur. Pour cela, le cycle du fluide frigorigène est inversé. 

Pourquoi parle-t-on seulement de rafraichissement ? Car cet équipement réversible permet d’atteindre une différence de température de 3 à 4 °C seulement avec l’extérieur.

Bien que confortable, le rafraichissement par la PAC n’est pas recommandé pour faire des économies d’énergies importantes. En effet, elle incite à utiliser de l’énergie tout au long de l’année, plutôt que l’hiver uniquement ! Pour diminuer la température de votre habitation de manière écologique, gardez les volets fermés en été pour limiter le rayonnement solaire et ouvrez les fenêtres la nuit. 

Choisir le bon système de chauffage écologique

Isoler son logement

Avant d’installer une pompe à chaleur chez soi, il est recommandé de bien isoler son habitation. Cela vous permettra de faire des économies supplémentaires, puisque la PAC n’aura pas à fonctionner à plein régime. Même à basse température, l’équipement thermodynamique sera capable d’atteindre une température confortable. 

Dès l’achat, vous serez en mesure d’opter pour une pompe à chaleur moins puissante, donc moins chère, pour un même résultat.

Il ne suffit donc pas de changer son système de chauffage, mais bien de s’engager dans une démarche globale d’économies d’énergie — passant par la rénovation du logement. 

Comprendre sa situation

Nous l’avons vu : il existe une multitude de types de pompes à chaleur. C’est tant mieux ! Car il existe aussi une multitude de contextes d’installations, de logements, de besoins, etc. Pour choisir votre pompe à chaleur, il faut avant tout étudier votre situation.  

  • Votre habitation est-elle neuve ou en construction ?
  • Quel est le niveau d’isolation actuel ? 
  • Quel est votre équipement de chauffage actuel ? 
  • Avez-vous un terrain disponible ?
  • Quel budget pouvez-vous investir ?
  • Quel est l’environnement de votre logement ? 
  • Y a-t-il des voisins à proximité pouvant être dérangés par le bruit ?
  • Dans quelle région habitez-vous ? 
  • Etc.

Vous l’avez compris : pour sélectionner le bon système de chauffage écologique, il est indispensable d’avoir une vision globale de votre situation. Climat, terrain, type de logement… Tout doit être passé au crible !

C’est pourquoi il est préférable de faire appel à un professionnel qualifié. Il étudiera les différents paramètres d’installation pour vous aider à déterminer la meilleure solution. 

Nos agents Green Deal évaluent avant tout le potentiel d’économies financières et énergétiques. Notre objectif ? Que vous y gagniez autant que la planète ! 

Sélectionner une gamme de puissance adaptée

Les pompes à chaleur sont utilisées pour le chauffage des particuliers, mais également dans l’industrie ou les immeubles. Il existe une large gamme de puissance, à adapter à son usage.

  • Les PAC d’une puissance entre 0 et 30 kW sont adaptées à une application individuelle.
  • Les équipements entre 30 et 50 kW correspondent à des petits logements collectifs ou des petits bâtiments du tertiaire. 
  • Au-delà, on se tourne vers le tertiaire, le grand collectif et l’usage industriel.

Prendre en compte le coefficient de performance

Le coefficient de performance, surnommé COP, est un paramètre essentiel lors du choix de votre pompe à chaleur. Ce critère indique le rapport entre la quantité d’énergie consommée par la PAC et l’énergie utile restituée (chauffage ou rafraichissement). Plus ce paramètre est élevé, plus l’équipement est efficace. 

Par exemple, un COP égal à 4 sous-entend que la pompe à chaleur produit quatre fois plus d’énergie (chaleur) qu’elle n’en consomme (électricité, gaz ou fioul). C’est autant d’économie ! Car l’énergie non dépensée n’est pas facturée. 

Le coefficient de performance permet ainsi de comparer les différents équipements thermodynamiques. Le prendre en compte assure de réelles économies, grâce à un investissement rentable et de qualité. 

Bien installer son équipement

La technologie, la qualité du matériel, la source d’énergie et les usages de la chaleur influencent le coefficient de performance. Mais ce n’est pas tout ! Une bonne pompe à chaleur peut avoir des résultats médiocres si elle est mal installée ou associée aux mauvais équipements. 

C’est pourquoi il est essentiel de choisir un professionnel fiable, capable de vous guider tout au long du processus. La qualité du système complet et de son installation est essentielle pour obtenir des résultats, de la pompe à chaleur à l’émetteur de chaleur, en passant par le capteur. 

Ça y est : le fonctionnement des pompes à chaleur n’a plus aucun secret pour vous ! Des différents types de PAC au choix du bon équipement de chauffage, en passant par les émetteurs de chaleur, nous espérons vous avoir éclairé sur ce système assez complexe. Si vous souhaitez faire des économies d’énergie grâce à un équipement écologique et performant, n’hésitez pas à nous contacter ! Nous vous offrons un audit énergétique afin d’évaluer votre situation et vous proposer des améliorations.  

Produire son énergie solaire en Seine-et-Marne : c’est possible ?

Produire son énergie solaire en Seine-et-Marne : c’est possible ?

par | Juil 20, 2020 | Produire son énergie

Les énergies renouvelables ont le vent en poupe ! L’installation de panneaux solaires sur les toitures françaises est de plus en plus répandue, même en Seine-et-Marne. Beaucoup de particuliers croient encore à tort que le photovoltaïque n’est rentable que dans le sud, que seul un grand ensoleillement permet la génération d’électricité solaire, etc. Vous voulez la vérité ? Produire son énergie solaire en Seine-et-Marne, c’est possible ! À la clé : économies énergétiques et financières. Vous habitez dans le département de Provins, Meaux ou Melun ? Vous avez décidé de dire adieu aux énergies fossiles et de décorer votre toit avec des panneaux solaires ? Vous vous demandez si la production d’énergie verte sera suffisante ? Green Deal lève vos doutes ! 

Les paramètres influençant la production d’électricité solaire en Seine-et-Marne

Les croyances sur l’énergie solaire vont bon train. Souvent, on pense que l’ensoleillement du sud est le seul capable de rentabiliser une installation photovoltaïque. Heureusement, c’est faux (sinon nous aurions bien du mal à installer des panneaux solaires sur les toitures du Grand Est !). Même lorsque les températures hivernales nous poussent à allumer le chauffage, la production solaire continue à faire diminuer les factures d’énergie. 

À Bray-sur-Seine, Louan-Villegruis-Fontaine ou Nangis, comment optimiser la production des panneaux solaires en Seine-et-Marne ?

La météo : produire de l’énergie solaire dans le 77 même quand il fait gris 

Nous n’avons pas encore les compétences pour contrôler la météo. Cependant, nous pouvons vous rassurer sur un point : les panneaux solaires ne produisent pas seulement sous un grand soleil. En réalité, c’est la luminosité qui est convertie en énergie, pas la chaleur. Les modules photovoltaïques produisent donc de l’électricité même par temps couvert. En voilà une bonne nouvelle ! Du soleil estival au ciel nuageux d’automne, vos panneaux solaires en Seine-et-Marne ne cessent d’alimenter votre logement en énergie. 

Les paramètres pour optimiser la production d’énergie solaire en Seine-et-Marne

Rassuré par cette bonne nouvelle, vous allez peut-être décider d’installer un panneau solaire sur votre toiture seine-et-marnaise. À ce moment-là, votre prestataire jouera sur différents paramètres pour améliorer la production d’énergie solaire, tout au long de l’année. 

  • L’ensoleillement. Certes, les panneaux solaires produisent même sous un ciel nuageux, mais tâchons de ne pas trop leur compliquer la tâche. Préférez une surface qui n’est pas à l’ombre des arbres ou des bâtiments voisins.
  • L’orientation du toit. Idéalement, les cellules photovoltaïques devraient pointer vers le Sud. Une exposition au Nord est fortement déconseillée, mais l’Est ou l’Ouest est tout à fait possible. 
  • L’inclinaison des panneaux, qui est calculée pour chaque région pour capter un maximum de rayons solaires. L’angle peut être adapté grâce à des systèmes de fixation particuliers. 

Différentes technologies de panneaux solaires, différentes performances

Il existe plusieurs technologies de panneaux solaires. La plus répandue est la cellule cristalline. D’une durée de vie de plus de 25 ans, elle propose un compromis idéal entre rendement et accessibilité.

Les modèles hybrides optimisent la production d’énergie en récupérant à la fois la chaleur du soleil — pour alimenter le système de chauffage — et sa luminosité.

Panneaux solaires en Seine-et-Marne pour produire son électricité.

Le potentiel solaire du 77 : produire son énergie renouvelable dans le Grand Est

Vous vous demandez toujours si produire son énergie solaire en Seine-et-Marne est rentable ? Oui, parfois même au-delà de vos espérances. Nos agents Green Deal installent depuis plusieurs années des modules photovoltaïques dans le 77. Nous ne faisons une proposition commerciale que si nous sommes certains que la production solaire du logement permettra des économies financières significatives.

Voilà quelques chiffres pour vous prouver que cela vaut le coup d’installer des panneaux solaires en Seine-et-Marne.

  • L’ensoleillement de Nangis, ville centrale du département 77, est plus que prometteur. D’après une source fiable, l’ensoleillement annuel est de presque 1 800 h, une valeur équivalente à celle de Clermont-Ferrand. Pour compenser la différence avec le Sud (2 600 h à Montpellier), quelques panneaux solaires supplémentaires suffisent. 
  • Il est bon de noter que la région Île-de-France subventionne l’installation de panneaux solaires en Seine-et-Marne. 
  • Le maximum de production d’un panneau solaire en Seine-et-Marne est de 1 000 kWh/kWc (pour une inclinaison de 30 ° et une orientation plein sud). Dans le Sud, cette valeur s’élève à 1 300 kWh/kWc.
  • D’après l’ADEME, la Seine-et-Marne fait partie des 10 départements français avec le plus de potentiel photovoltaïque installable.
  • En mars 2016, la région Grand Est avait une puissance solaire installée de 438 MW, une valeur qui augmente chaque année.  

Produire son énergie solaire en Seine-et-Marne : des études de cas pour vous prouver que c’est possible !

Vous l’avez compris : produire son énergie solaire dans le 77, c’est possible, et même rentable ! Pour vous le prouver, nous avons suivi quelques installations photovoltaïques très performantes que nous avons installées dans le département. 

Sur nos précédents modules, nous observons que :

  • Une installation de 3 kWc de panneaux solaires produit en moyenne 3 600 kWh/an.
  • Pour 2 kWc, la production d’énergie solaire s’élève à 2 400 kWh/an.

Pour vous donner un ordre de grandeur :

  • un duo réfrigérateur-congélateur consomme moins de 400 kWh/an ; 
  • un lave-linge 90 kWh/an ;
  • le four et les plaques de cuisson utilisent ensemble 250 kWh/an. 
  • À cela s’ajoutent les appareils connectés (télévision, ordinateur, console, smartphone, etc.), dont les dépenses d’électricité varient entre 400 et 700 kWh/an. 
  • Quant au chauffage, il peut occuper jusqu’à 40 % de la facture d’électricité.

Au total, une maison en France, chauffée à l’électricité, a une consommation électrique qui s’élève à 8 500 kWh/an. Pour les logements ayant un chauffage non électrique, on tourne autour des 5 100 kWh/an. 

Les moyennes des consommations sont des valeurs communiquées par l’ADEME ici et ici.

Finalement, le calcul est assez vite fait. Les personnes ayant fait confiance à Green Deal pour leur installation solaire en Seine-et-Marne ont observé d’importantes économies d’énergie. En couplant l’installation de panneaux solaires à un système de pompe à chaleur et des mesures d’efficacité énergétique, c’est une nette baisse des factures qui vous attend !

Évaluer la production de vos panneaux solaires dans le 77

Vous vous demandez quelle quantité d’électricité vous pourriez produire avec vos panneaux solaires en Seine-et-Marne ? Nos professionnels Green Deal se déplacent jusqu’à votre logement pour vous offrir un audit énergétique. Grâce à une évaluation de vos consommations et du potentiel de production d’énergies renouvelables, nous déduisons les économies financières potentielles. Nous vous invitons à remplir ce formulaire pour demander une étude gratuite de votre logement dans le 77.

Produire son énergie solaire dans l’Aube et à Troyes : c’est possible ?

Produire son énergie solaire dans l’Aube et à Troyes : c’est possible ?

par | Juil 20, 2020 | Produire son énergie

De plus en plus en vogue, l’installation de panneaux solaires sur son toit séduit les habitants du Grand Est. Malheureusement, les idées reçues ont la vie dure ! Certains avancent que seuls les habitants du sud de la France peuvent bénéficier d’une énergie solaire gratuite et abondante, d’autres disent que la production photovoltaïque n’est possible que par un grand ensoleillement… Qu’en est-il vraiment ? Est-il possible de produire son énergie solaire dans l’Aube ? Une installation photovoltaïque à Troyes permettra-t-elle de faire des économies énergétiques et financières ? Les énergies renouvelables sont-elles vraiment réservées aux régions les plus chaudes ? Green Deal vous répond, preuves à l’appui !

Les paramètres influençant la production d’électricité solaire dans l’Aube

De manière instinctive, on pense que la performance des panneaux solaires n’est suffisante que dans le Sud. Pourtant, nous vous garantissons que le potentiel solaire du Grand Est saura vous surprendre ! En hiver, alors que les températures descendent dans l’Aube, des panneaux photovoltaïques sur le toit permettent de diminuer grandement la facture d’énergie des habitants de Bar-sur-Seine, Romilly ou encore La Chapelle-Saint-Luc. Mais alors, quelles conditions influencent la performance des panneaux solaires à Troyes et ses alentours ? 

La météo : produire de l’énergie solaire, même sous les nuages du département 10

Une idée reçue très répandue est que seuls les panneaux solaires exposés au grand soleil peuvent produire de l’énergie. Heureusement, c’est faux ! Si un grand ensoleillement augmente la production d’électricité, cette dernière est possible même par temps couvert. Pourquoi cela ? Car la création d’énergie solaire ne dépend pas de la chaleur, mais de la luminosité. Les cellules photovoltaïques convertissent la lumière en électricité. Sous les nuages aubois ou la pluie troyenne, vos panneaux solaires continueront donc d’alimenter votre logement en énergie. Surprenant, non ?

Les conditions d’installation permettant d’optimiser la production d’une installation photovoltaïque à Troyes

Si les conditions météo ne dépendent pas de nous, ce n’est pas le cas des paramètres d’installation des modules photovoltaïques sur votre habitation auboise ! Au moment d’installer des panneaux solaires sur votre toit, de nombreuses possibilités vous permettent d’augmenter la production de vos panneaux solaires, que vous habitiez à Bar-sur-Aube ou Nogent-sur-Seine. 

  • L’orientation du toit. Ces cellules photovoltaïques exposées plein sud permettent une production optimale. Une exposition à l’est ou l’ouest est également possible, mais le nord est à proscrire. 
  • L’inclinaison des panneaux doit être idéalement de 30 °. Ce paramètre peut être corrigé par des systèmes de fixation réglables. 
  • L’ensoleillement de la toiture doit être maximal, évitez donc de choisir une zone ombragée par les arbres ou bâtiments voisins. 

Le choix des panneaux solaires influence les performances

Plusieurs types de cellules photovoltaïques existent. La technologie cristalline, la plus répandue sur le marché français, a une durée de vie de plus de 25 ans et un bon rendement de conversion (compris entre 13 et 18 %).

Au-delà du type de technologie photovoltaïque, certains panneaux solaires optimisent la production d’énergie grâce à des modèles hybrides. Dans ce cas, la chaleur du soleil est récupérée, en plus de la luminosité, pour chauffer l’habitation. 

Panneaux solaires dans l'Aube pour produire son électricité.

Le potentiel solaire de l’Aube : une énergie qui n’est pas réservée au Sud 

Vous vous demandez si produire son énergie à Troyes est possible ? Nous vous rassurons tout de suite : la production d’électricité solaire dans l’Aube est plus qu’avantageuse. D’ailleurs, nos agents Green Deal s’engagent à ne vous faire une offre que si votre facture d’énergie peut être largement diminuée, dans un délai de quelques années. 

Voilà quelques données pour vous rassurer du potentiel solaire du Grand Est.

  • La mairie met à disposition des Aubois les données de l’ensoleillement à Troyes. La ville profite d’un ensoleillement annuel de plus de 1 800 h, soit à peu près autant qu’à Clermont-Ferrand. Pour comparer, l’ensoleillement est de 2 600 h à Montpellier. Quelques panneaux solaires en plus dans l’Aube suffisent à compenser cette différence !
  • Le potentiel solaire du département 10 vaut près de 1 150 kWh/m²/an d’après une carte de l’ADEME.
  • Fin mars 2016, le parc solaire de la région Grand Est atteignait une puissance de 438 MW, une valeur qui ne cesse d’augmenter. 

Pour résumer ces quelques données chiffrées : la pose de panneaux solaires dans l’Aube est plus qu’avantageuse. Avec une solution de stockage performante, les longues journées ensoleillées pourraient bien vous permettre de réaliser des économies d’énergie conséquentes, grâce à une électricité gratuite et renouvelable. 

Mais concrètement, sur des habitations de Rosières-pré-Troyes, Bar-sur-Aube ou encore Pont-Sainte-Marie, que produit une installation photovoltaïque à Troyes et ses alentours ?

Produire son énergie solaire dans l’Aube : c’est possible ! En voici la preuve 

Depuis la création de Green Deal, nous avons installé des panneaux solaires à Troyes qui produisent autant que dans le Sud ! Forts de notre expérience, nous pouvons maintenant déceler le potentiel solaire des toitures locales. Voilà quelques chiffres pour vous prouver que les panneaux solaires dans l’Aube sont un investissement plus que rentable. 

  • Nos installations solaires de 3 kWc produisent en moyenne 3 600 kWh/an.
  • 2 kWc de panneaux solaires produisent 2 400 kWh/an.

Vous ne savez pas ce que cela représente ?

  • Un lave-linge consomme 90 kWh/an d’électricité ;
  • un réfrigérateur combiné à un congélateur utilise 400 kWh/an ;
  • le four et les plaques de cuisson dépensent 250 kWh/an ;
  • la consommation des appareils connectés (ordinateur, smartphone, TV, etc.) varie entre 400 et 700 kWh/an ;
  • le chauffage occupe jusqu’à 40 % des dépenses électriques d’un foyer.

Finalement, la facture énergétique d’une maison individuelle en France, avec un chauffage électrique, s’élève à 8 500 kWh d’électricité chaque année. 

Produire son énergie solaire dans l’Aube permet de couvrir une grande partie de sa consommation d’électricité ! Ajoutez à cela des rénovations énergétiques et un système de pompe à chaleur pour voir (presque) disparaitre votre facture d’énergie.

Les estimations des dépenses électriques sont communiquées par l’ADEME ici et ici.

Quelle serait la production de vos panneaux solaires dans l’Aube ?

Basés à Troyes, nos agents Green Deal se déplacent dans l’Aube et les départements voisins (Seine-et-Marne et Yonne principalement) pour faire un audit énergétique de votre habitation. Nous évaluons votre consommation et estimons les économies rendues possibles grâce aux énergies renouvelables. Comme ailleurs en France, les panneaux solaires dans le 10 peuvent vous permettre des économies incroyables ! N’hésitez pas à remplir ce formulaire pour demander une étude gratuite et sans engagement de votre logement aubois. 

Qui peut bénéficier de l’ANAH ? Tout savoir sur ces aides financières

Qui peut bénéficier de l’ANAH ? Tout savoir sur ces aides financières

par | Juil 16, 2020 | Financer son énergie

Saviez-vous que vous pouvez profiter d’aides financières pour mener à bien vos travaux de rénovation énergétique ? L’Agence Nationale de l’Habitat propose un soutien financier important ainsi qu’un accompagnement complet. Isolation, remplacement du système de chauffage, énergies renouvelables, audit énergétique… Profitez des subventions de l’ANAH pour rénover votre logement, faire des économies d’énergie et moins polluer. Qui peut bénéficier de l’ANAH ? Quelles sont les conditions d’éligibilité de ces bonus financiers ? Quels montants espérer pour rembourser ses travaux d’efficacité énergétique ? Découvrez les deux aides de l’ANAH dont vous pouvez bénéficier : Ma Prime Rénov’ et Mieux Habiter Sérénité.

Présentation de l’ANAH et ses aides financières à la rénovation énergétique

L’Agence Nationale de l’Habitat

L’ANAH, ou Agence Nationale de l’Habitat, est un organisme public. Afin de lutter contre les fractures sociales et territoriales, cet établissement se donne pour mission de développer et améliorer le parc de logements privés existant.

Pour y parvenir, l’ANAH encourage les travaux de rénovation et réhabilitation de logements de plusieurs manières. L’action la plus conséquente de cet organisme d’État est la mise en place d’aides financières.

L’ANAH constate que les particuliers tendent à repousser les travaux de rénovation énergétique. Le prix et l’apparente complexité des opérations sont des freins majeurs. Afin de permettre à un maximum de personnes de pouvoir se chauffer, faire des économies d’énergie et se sentir bien chez soi, deux subventions encouragent les travaux liés à la transition énergétique : Ma Prime Rénov’ et Habiter Mieux Sérénité. 

Ma Prime Rénov’ : subvention à la rénovation énergétique

Ma Prime Rénov’ est une aide de l’État, délivrée par l’ANAH, apparue en janvier 2020. Elle a pour objectif d’améliorer le confort des logements existants tout en faisant des économies d’énergie. Dans une démarche sociale et écologique, le montant de la subvention s’adapte aux revenus du foyer.

Ma Prime Rénov’ accompagne les travaux de rénovation concernant : l’isolation, le chauffage, la ventilation et l’audit énergétique. La particularité de cette aide accordée par l’ANAH ? Sa simplicité ! Elle a été créée dans le but de rendre accessible à tous la subvention de travaux énergétiques.

Habiter Mieux Sérénité : soutien financier pour faire des économies d’énergie

Habiter Mieux Sérénité va au-delà d’une simple aide financière. Les membres de l’Agence Nationale de l’Habitat font également un accompagnement global, pour conseiller au mieux les meneurs de travaux. Cette aide de l’ANAH vise les rénovations permettant un gain énergétique de 25 % ou plus.

  • Le montant financier accordé au particulier pouvant bénéficier de l’ANAH est proportionnel au montant des travaux.
  • Une prime supplémentaire existe, sous certaines conditions.
  • L’accompagnement de l’ANAH permet de définir et réaliser au mieux les travaux de rénovation énergétique.

Qui peut bénéficier de l’ANAH ?

Pour bénéficier de l’ANAH, plusieurs paramètres sont analysés.

  • Situation du bénéficiaire.
  • Logement concerné par les rénovations énergétiques.
  • Ressources du ménage.
  • Nature des travaux envisagés et résultats attendus.

Les aides financières de l’ANAH sont destinées :

  • aux propriétaires occupants ;
  • aux propriétaires bailleurs de logements locatifs ;
  • aux copropriétaires.

Plusieurs conditions permettent de bénéficier des aides de l’ANAH, en particulier un plafond de revenus. Au cœur de la vocation sociale de cet organisme d’État, ces conditions assurent des subventions aux foyers modestes.

Logo de l'ANAH

Les propriétaires occupants pouvant bénéficier de l’ANAH

Conditions l’éligibilité aux aides financières

La catégorie des propriétaires occupants inclut :

  • les propriétaires occupants ;
  • les usufruitiers occupants ;
  • les bénéficiaires d’un droit d’usage et d’habitation ;
  • les locataires, sous certaines conditions (travaux considérés essentiels et accord du bailleur) ;
  • les personnes responsables des travaux d’un logement occupé par des membres de leur famille.

Pour bénéficier de l’ANAH, les ressources financières du propriétaire occupant ou assimilé ne doivent pas dépasser un certain plafond. Deux catégories ont été définies : les ménages très modestes et les ménages modestes. Chaque année, les ressources maximales d’éligibilité à l’ANAH sont révisées. Elles dépendent du nombre de personnes composant le foyer.

  • Par exemple, un logement de 4 personnes en Île-de-France est considéré modeste sous 51 600 € de ressources et très modeste sous 42 380 €.
  • Un logement de 2 personnes dans les autres régions est dit modeste sous 27 900 € de ressources et très modeste sous 21 760 €.

Le logement, quant à lui, doit avoir plus de 15 ans, être situé en France métropolitaine, faire l’objet d’une résidence principale et n’avoir reçu aucun financement public depuis 5 ans (dont le prêt à taux zéro). Pour bénéficier de Ma Prime Rénov’, le logement doit avoir plus de 2 ans.

En savoir plus : conditions d’éligibilité aux aides de l’ANAH pour les propriétaires occupants.

Engagements des propriétaires pour bénéficier de l’ANAH

Lorsque vous faites les démarches pour bénéficier des aides de l’ANAH, vous vous engagez à :

  • n’engager les travaux qu’après avoir déposé le dossier de demande auprès de l’ANAH ;
  • confier à l’ANAH l’enregistrement des CEE (Certificats d’Économie d’Énergie), pour bénéficier d’Habiter Mieux Sérénité ;
  • faire du logement rénové votre résidence principale pendant 6 mois minimum ;
  • déléguer vos travaux à un professionnel du bâtiment, sauf exception.

Types de travaux financés par l’ANAH

Pour bénéficier des aides financières de l’ANAH, les travaux de rénovations énergétiques doivent être réalisés par une entreprise ou un artisan qualifié RGE. Cette condition a été mise en œuvre le 1er juillet 2020 et permet de mettre en avant les professionnels Reconnus Garants de l’Environnement.

De plus, l’ANAH priorise la lutte contre la précarité énergétique ou l’habitat indigne, ainsi que le gain d’autonomie des personnes. Deux catégories de travaux subventionnables sont identifiées.

  • Travaux lourds de réhabilitation d’un logement dégradé.
  • Travaux d’amélioration et rénovation.

Pour bénéficier d’un soutien financier aux travaux lourds, l’état d’insalubrité ou de dégradation doit avoir été constaté par une grille d’évaluation officielle.

Les aides de l’ANAH sont accordées pour des travaux spécifiques de rénovation énergétique :

  • Habiter Mieux Sérénité concerne les travaux visant un gain énergétique de 25 % ou plus. Le projet doit permettre des économies d’énergie conséquentes : isolation, changement du système de chauffage, rénovation de l’installation d’eau chaude, etc.
  • Ma Prime Rénov’ est accordée pour une liste de travaux et d’équipements, répartis en quatre catégories : isolation, chauffage, ventilation et diagnostic énergétique. Par exemple, il est possible de bénéficier de cette aide de l’ANAH pour installer un chauffe-eau solaire ou une pompe à chaleur.

Montant de la subvention Habiter Mieux Sérénité

Dans le cadre d’Habiter Mieux Sérénité, le financement accordé par l’ANAH est proportionnel au montant des travaux.

  • Les foyers très modestes bénéficient d’une aide de l’ANAH d’une valeur de 50 % du prix des travaux HT. La prime Habiter Mieux s’y ajoute, à hauteur de 10 % du cout des travaux.
  • Pour les foyers modestes, l’ANAH couvre 35 % du prix des travaux HT. La prime Habiter Mieux est également de 10 % du cout des travaux.
  • La somme des deux aides est plafonnée à 12 000 € pour les foyers très modestes et 8 600 € pour les foyers modestes.

Les plafonds peuvent être majorés et la prime Habiter Mieux peut passer à 20 % du montant des travaux HT si trois conditions sont réunies :

  • l’évaluation énergétique avant travaux note le logement à F ou G ;
  • l’amélioration énergétique permise par les travaux est de 35 % ou plus ;
  • les travaux permettent un saut de deux étiquettes énergétiques.

Montant de la subvention Ma Prime Rénov’

Le montant de Ma Prime Rénov’ est basé sur un forfait, défini par poste de travaux. Cette base forfaitaire est ajustée en fonction du niveau de ressources du foyer et des gains énergétiques prévus suite aux travaux. La prime peut monter jusqu’à 20 000 €.

Le montant perçu est connu à l’avance. C’est un vrai gain de sérénité pour le particulier bénéficiant de l’ANAH ! L’aide est versée après les travaux, sur présentation de la facture.

En savoir plus : Ma Prime Rénov’, montants remboursés par type d’équipement installé.

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Les propriétaires bailleurs, conditions d’éligibilité aux aides financières

Dès 2021, les propriétaires bailleurs pourront recevoir Ma Prime Rénov’. D’ici là, ils peuvent bénéficier de l’ANAH à travers Habiter Mieux Sérénité, sous certaines conditions.

  • Les travaux de performance énergétique doivent permettre d’améliorer la consommation d’énergie de 35 % (pour la prime Habiter Mieux) et d’atteindre l’étiquette énergétique D.
  • Le logement concerné doit avoir plus de 15 ans.
  • Des plafonds de loyers et des limites de ressources des locataires sont définis par l’ANAH. Vous pouvez retrouver ces informations sur le site officiel de l’Agence.

Les engagements des bailleurs pour bénéficier de l’ANAH sont les mêmes que pour les propriétaires occupants : ne pas commencer les travaux avant la remise du dossier d’aide, confier les travaux à un professionnel du bâtiment et réserver à l’établissement public l’enregistrement des CEE.

25 % du cout des travaux HT est alors remboursé par l’ANAH, plafonné à 15 000 € par logement et 1 500 € de prime supplémentaire Habiter Mieux.

Les copropriétés fragiles peuvent également obtenir l’ANAH 

Dès 2021, les syndicats de copropriété pourront bénéficier de Ma Prime Rénov’. Depuis déjà plusieurs années, l’Agence Nationale de l’Habitat accompagne les syndicats de copropriétés et de copropriétaires dans leurs travaux de rénovation énergétique. Ce soutien prend la forme d’une aide collective à destination des copropriétés dites fragiles.

Conditions l’éligibilité aux aides financières

Pour bénéficier de l’ANAH, la copropriété doit réunir plusieurs conditions.

  • Construction antérieure au 1er juin 2001.
  • Un minimum de 75 % d’habitations occupées en résidence principale.
  • Une étiquette énergétique comprise entre D et G.
  • Un budget prévisionnel annuel faisant apparaitre un taux d’impayés de charges allant de 8 % à 25 % selon la taille de la copropriété.

Montant des subventions de l’ANAH pour les copropriétés

Les travaux soutenus par l’ANAH doivent économiser au moins 35 % sur la consommation d’énergie. Dans ce cas, l’aide financière est double :

  • financement d’une assistance à maîtrise d’ouvrage, dans la limite de 180 € par logement ;
  • subvention pouvant aller jusqu’à 25 % du cout total des travaux HT. L’aide Habiter Mieux est plafonnée à 5 250 € par logement pour les copropriétés.

Bénéficier de l’ANAH : bien plus que des aides financières

Un accompagnement dès la définition du projet de rénovation énergétique

L’ANAH s’engage à délivrer plus qu’une aide financière aux travaux de la transition énergétique. C’est un véritable accompagnement qui est proposé par les professionnels de l’organisme. Au sein du programme Habiter Mieux Sérénité, un opérateur-conseil vous guide pour :

  • définir au mieux les travaux à réaliser, selon votre situation et le logement concerné ;
  • réaliser les travaux sereinement.

Ces professionnels mis à disposition par l’ANAH viennent d’associations spécialisées ou de bureaux d’études. C’est une réelle garantie de qualité, pour que vous puissiez mener vos travaux en pleine confiance.

Au cours de cet accompagnement, l’expert pourra par exemple réaliser :

  • un diagnostic du logement ;
  • la définition et le chiffrage du projet de rénovation énergétique ;
  • un accompagnement dans les démarches pour bénéficier de l’ANAH et des aides auxquelles vous pouvez prétendre.

De fortes valeurs au service des particuliers

L’ANAH est connue pour ses aides financières très utiles en cas de travaux énergétiques. Derrière cette solution concrète, ce sont des enjeux majeurs qui guident les décisions de l’ANAH.

  • Sociaux, en luttant contre l’inconfort des logements insalubres et les fractures sociales et territoriales.
  • Écologiques, grâce à une mise en avant des entreprises RGE et au soutien de projets liés aux économies d’énergies et énergies renouvelables.
  • Économiques, en dynamisant les parcs de logements privés à travers leurs des actions nationales et locales.

L’Agence Nationale de l’Habitat accompagne également les collectivités territoriales. Un appui méthodologique et financier permet ainsi de faciliter la réalisation de politiques locales de l’habitat.

Enfin, l’organisme de l’État soutient les associations propriétaires ou gestionnaires de centres d’hébergement d’urgence dans leurs projets de rénovation.

Autres aides financières pour accompagner les particuliers dans leurs travaux d’énergies renouvelables

Ma Prime Rénov’ et Habiter Mieux Sérénité peuvent être complétées par d’autres aides de l’État.

  • Les deux aides de l’ANAH sont cumulables avec le chèque énergie et la TVA à taux réduit.
  • L’éco-prêt à taux zéro  (éco-PTZ) peut couvrir le montant des travaux restant à payer. Pensez à faire les démarches de l’ANAH avant de demander un prêt ou de vous renseigner auprès de votre conseiller ANAH pour ne pas perdre l’une des deux aides.
  • Les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) peuvent venir compléter les aides de l’ANAH.
  • Renseignez-vous également sur les subventions locales auprès d’un conseiller local de l’ANAH ou de votre collectivité.
  • En revanche, Ma Prime Rénov’ et Habiter Mieux Sérénité ne peuvent être perçues en même temps.

Le site Faire.fr propose un simulateur permettant d’identifier les aides financières dont vous pouvez bénéficier pour des travaux de rénovation énergétique.

Vous savez maintenant qui peut bénéficier de l’ANAH et sous quelles conditions. Vous avez surtout pu découvrir le montant des aides financières aux travaux de rénovation énergétique. La volonté de l’Agence Nationale de l’Habitat et de l’État est de développer les logements à faible dépense énergétique et démocratiser les énergies renouvelables auprès des particuliers. Vous n’êtes pas sûr d’être éligible à l’ANAH ? Vous voulez savoir concrètement combien ces subventions publiques pourraient vous faire économiser ? Alors n’hésitez pas à nous contacter pour faire une étude gratuite, via ce formulaire.

Pourquoi installer des panneaux solaires sur son toit ?

Pourquoi installer des panneaux solaires sur son toit ?

par | Juil 2, 2020 | Comprendre l'énergie, Produire son énergie

Acte écologique autant qu’économique, l’installation de panneaux solaires sur son toit est un investissement qui a le vent en poupe. En France, de plus en plus de particuliers optent pour l’autoconsommation ou la production d’énergie solaire. Exploiter la surface inutilisée de sa toiture s’avère être une réponse efficace aux enjeux environnementaux actuels. Les avantages des installations d’électricité solaire photovoltaïque sont nombreux : faible coût de fonctionnement, longue durée de vie, matériel fiable, production d’énergie propre et gratuite, diminution importante de la facture d’électricité… Pour un projet d’autoconsommation ou de revente d’électricité verte, les modules photovoltaïques s’adaptent aux besoins de chacun. Votre foyer envisage la transition énergétique et vous souhaitez compléter vos économies d’énergie par l’autoproduction d’énergie solaire ? Vous vous demandez pourquoi installer des panneaux solaires sur son toit ? Vous avez peur que les retours financiers soient insuffisants ? Découvrez dans cet article les arguments qui vont vous convaincre d’adopter l’énergie solaire.

Production d’énergie solaire sur sa toiture et autoconsommation

Comment les panneaux solaires produisent-ils de l’énergie ?

La production d’énergie solaire fonctionne grâce à l’effet photovoltaïque, c’est-à-dire la capacité qu’ont certains matériaux semi-conducteurs à générer de l’électricité lorsqu’ils reçoivent la lumière du soleil. Les panneaux solaires sont composés de cellules photovoltaïques, qui exploitent les propriétés du silicium. L’énergie solaire, sous forme de photons, est transférée aux cellules et convertie en électricité.

Les différents types de panneaux solaires

Il existe aujourd’hui une diversité de technologies solaires accessibles aux particuliers, selon leurs besoins énergétiques.

  • Les panneaux solaires photovoltaïques convertissent l’énergie des photons en électricité.
  • Les panneaux solaires thermiques produisent de la chaleur.
  • Les panneaux solaires hybrides combinent les deux technologies, pour produire de l’électricité et de la chaleur. Le refroidissement des cellules photovoltaïques, grâce à un circuit fermé d’eau, permet à la fois d’optimiser le rendement, d’allonger la durée de vie du matériel et de produire une forme d’énergie complémentaire. Les économies énergétiques et financières en sont multipliées.
  • Les panneaux solaires aérovoltaïques produisent de l’électricité grâce à la surface exposée au soleil et de la chaleur grâce à la surface intérieure. Un système ventilé récupère l’air chauffé par le soleil pour chauffer l’habitation ou la rafraichir pendant les nuits estivales. Attention cependant, cette technologie récente est plus chère que le photovoltaïque.

Production d’électricité solaire sur sa toiture : différentes exploitations possibles

Lorsqu’un particulier installe des panneaux solaires sur son toit, trois possibilités s’offrent à lui.

  • Autoconsommation totale, qui consiste à utiliser toute l’électricité produite sur place.
  • Autoconsommation partielle, dans laquelle un logement utilise une partie de l’énergie solaire et vend le surplus.
  • Vente totale. La revente d’énergie solaire à un fournisseur d’électricité permet de profiter d’un revenu complémentaire sans avoir à se soucier du stockage d’électricité sur place ou de l’intermittence de l’énergie solaire.

Ces trois modèles nécessitent chacun un mode de raccordement spécifique. Par exemple, lorsqu’un particulier choisit de revendre tout ou partie de l’électricité produite sur sa toiture, il est nécessaire de raccorder l’installation solaire au réseau public. Il est donc indispensable de savoir, en amont, pourquoi installer des panneaux solaires sur son toit.

L’autoconsommation solaire et ses avantages

L’autoconsommation solaire consiste à consommer l’énergie produite sur place. De plus en plus répandue, elle a de nombreux avantages.

  • Protection contre les fluctuations des prix de l’énergie. Le suivi des factures d’électricité et les prévisions budgétaires en sont facilités.
  • Indépendance face aux fournisseurs d’électricité.
  • Diminution des factures d’électricité.
  • Utilisation d’une énergie bas carbone et écologique.
  • Maitrise de ses consommations énergétiques, grâce à une autoproduction adaptée à ses besoins.

Utiliser l’énergie solaire, abondante, renouvelable et gratuite, permet de réduire sa dépendance vis-à-vis des fournisseurs publics et privés d’électricité, tout en participant à la transition énergétique.

Quelques chiffres permettant de savoir pourquoi installer des panneaux solaires sur son toit

Vous hésitez à installer des panneaux solaires sur votre toiture ? Vous avez des doutes quant à la pertinence du matériel de production d’énergie renouvelable ?
Voilà quelques chiffres pour vous convaincre.

Le marché des panneaux solaires

  • Les technologies cristallines représentent 85 % du marché mondial d’installation d’énergie solaire. Ces modules produisent de l’électricité pendant plus de 25 ans, avec un rendement de conversion entre 13 et 18 %.
  • La plupart des constructeurs sérieux garantissent une baisse d’efficacité de 20 % au plus, après 20 ans d’utilisation du module solaire.

Les panneaux solaires installés sur une toiture

  • 25 m² de panneaux solaires sur toiture produisent une puissance nominale de près de 3 kW en moyenne. Cette surface se trouve facilement sur une toiture.
  • Un système photovoltaïque intégré à la toiture coûte en moyenne 2 à 3 €/Wc. Cela revient donc à 6 000 à 9 000 € pour une installation de 3 kW, matériel et pose compris. Le temps d’ensoleillement quotidien, ainsi que les paramètres d’installation des panneaux solaires sur votre toit, permettent ensuite d’évaluer la production d’électricité en kWh.
  • Dans le Sud, la production optimale d’un panneau solaire est de 1200 à 1400 kWh/kWc. Dans le Nord, elle se trouve en moyenne entre 800 et 1000 kWh/kWc. Quelques panneaux supplémentaires peuvent compenser cet écart.
  • Avec 1 kWh, on peut faire tourner le lave-linge, regarder la télévision 3 à 5 h ou faire fonctionner le four pendant une heure.
  • Lorsque l’électricité est revendue, l’investissement de l’installation solaire est rentabilisé en 10 à 20 ans, grâce aux tarifs fixés par l’arrêté du 9 mai 2017.

Les impacts environnementaux d’une installation de production d’énergie solaire

L’ADEME met à disposition des particuliers un document permettant de mieux comprendre l’énergie solaire et mieux définir son projet d’installation de panneaux solaires sur toiture. Dans ce document, l’agence rappelle de nombreux chiffres clés et dévoile de bons conseils. 

Installation de panneau solaire sur un toit

Installer des panneaux solaires sur son toit : investissement écologique

Les énergies renouvelables ont le vent en poupe. Les particuliers sensibles aux enjeux environnementaux se tournent de plus en plus vers l’installation de panneaux solaires sur leur toiture. Ont-ils raison ?

Panneaux solaires et écologie : un couple gagnant

Inépuisable, propre et disponible partout, l’énergie solaire est une alternative écologique aux énergies fossiles. L’avis de l’ADEME sur cette ressource est d’ailleurs globalement positif. Voici les avantages principaux relevés par l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie.

  • Énergie ayant un faible facteur d’émissions carbone.
  • Pas de rejets à l’utilisation, contrairement au charbon, au fuel ou au gaz. Le solaire contribue donc à l’amélioration de la qualité de l’air.
  • La plupart des éléments d’un panneau photovoltaïque sont recyclables en fin de vie.
  • Exploitation d’une surface inutilisée : l’installation de panneaux solaires sur son toit permet de produire une énergie propre sans conflit d’usage.
  • Technologie modulable : l’orientation, la surface et le type de panneaux photovoltaïques s’adaptent aux besoins de chacun.
  • Ressource énergétique locale, qu’il est possible d’autoconsommer sur place.
  • Baisse rapide du coût de revient du kWh d’énergie solaire.
  • Une installation solaire sur le toit est une affirmation visuelle d’un engagement écologique, contribuant à un changement progressif des consciences citoyennes.

Les critiques des panneaux solaires

Si les panneaux solaires ont une image très écologique, ils ne sont pas une solution parfaite et dénuée d’impact. L’ADEME rappelle qu’il est nécessaire de considérer l’ensemble du cycle de vie de l’installation solaire : de la fabrication à la fin de vie. L’utilisation n’émet aucun polluant, mais la fabrication des cellules photovoltaïques, le transport et l’installation du dispositif nécessitent l’extraction de matières premières et l’utilisation d’énergie. Il faudra 1 à 3 ans au module photovoltaïque pour produire l’énergie nécessaire à sa production — pour une durée de vie moyenne de plus de 25 ans.

Ensuite, il est reproché aux technologies photovoltaïques d’avoir un faible rendement : 8 à 22 % de l’énergie solaire est convertie en électricité. Heureusement, alors, que le Soleil nous fournit une ressource inépuisable et quotidienne !

L’utilisation d’énergie photovoltaïque représente un autre enjeu : l’intermittence de la production. L’électricité est produite en quantités variables, dépendantes de l’ensoleillement, mais relativement prévisibles. La consommation solaire requiert donc des solutions performantes de stockage et de gestion de l’énergie.

L’ADEME insiste également sur l’occupation au sol. Il est préférable d’installer des panneaux solaires sur un toit, surface inutilisée. Les installations solaires au sol risquent de faire face à un conflit d’usage : production alimentaire, conservation d’un écosystème naturel, etc.

Enfin, certaines technologies utilisent des métaux rares, ressources non renouvelables dont l’extraction demande énormément d’énergie. Ces modèles sont aujourd’hui minoritaires.

Produire de l’énergie solaire sur son toit pour réduire efficacement ses factures d’électricité

Panneaux solaires sur toiture : une technologique avec de faibles coûts de fonctionnement

Vous vous demandez pourquoi installer des panneaux solaires sur votre toit ? Au-delà de l’argument écologique, les économies financières sont un argument décisif pour de nombreux particuliers. En effet, acheter des panneaux photovoltaïques constitue un investissement de longue durée avec un faible coût de fonctionnement.

  • Durée de vie du matériel photovoltaïque de 25 à 30 ans en moyenne.
  • Matériaux fiables qui nécessitent peu d’entretien et de maintenance.
  • Prévisions sûres du retour sur investissement et du rendement.

Un des nombreux avantages des panneaux solaires est leur faible coût de fonctionnement. Ils permettent d’estimer facilement les gains financiers attendus sur la durée de vie du panneau solaire.

Des aides financières pour soutenir la transition énergétique des particuliers

Prime à l’autoconsommation photovoltaïque, Ma prime rénov’, aides fiscales, prêt à taux zéro… Les travaux liés à la transition énergétique ont le vent en poupe ! De nombreuses aides financières soutiennent les particuliers souhaitant économiser l’énergie ou se tourner vers les énergies renouvelables. Aux économies réalisées sur la facture énergétique s’ajoutent ces dispositifs financiers d’aide à la transition énergétique. Les aides permettent d’avancer d’autant plus le retour sur investissement. Renseignez-vous sur les soutiens financiers auprès de l’ANAH, l’ANIL ou le site economie.gouv.

Les conditions fiscales changent régulièrement. On observe ces dernières années qu’elles tendent à démocratiser l’installation de panneaux solaires sur toiture. Par exemple, les revenus issus de revente d’électricité solaire peuvent être non imposables. De même, la pose de panneaux solaires et le matériel profitent d’une TVA à 10 % (au lieu de 20 % auparavant) sous certaines conditions.

Autoconsommation : des gains financiers importants

Quel que soit le modèle d’exploitation de l’électricité produite sur votre toiture, l’achat de panneaux solaires est en général rapidement rentabilisé. Comptez une dizaine d’années au plus, selon votre situation et vos consommations énergétiques.

En 2019, le prix de l’électricité augmentait de 7 %. Produire sa propre électricité, tout en se protégeant des fluctuations des tarifs, est finalement de plus en plus économique pour les particuliers. C’est d’autant plus vrai car le coût des panneaux solaires est en baisse constante.

Technologies éprouvées, augmentation de la demande et des volumes de production, simplification des méthodes d’installation… La démocratisation des panneaux solaires rend l’autoconsommation solaire de plus en plus compétitive.

Revente du surplus d’électricité 

Si vous choisissez de revendre l’électricité au réseau, vous profitez d’un tarif de rachat stable, fixé par la loi, pendant 20 ans. Un contrat de fourniture est établi pour cette durée entre le particulier et la compagnie de distribution d’électricité choisie (EDF en général).

Le prix de revente est, bien souvent, plus élevé que le prix d’achat de l’électricité photovoltaïque. Cela assure donc aux particuliers participant à la transition énergétique un accord lucratif.

Vous pouvez choisir de vendre la totalité de l’énergie solaire produite ou seulement le surplus.

Des économies sur l’énergie de chauffage

La chaleur produite par des panneaux thermiques ou hybrides peut servir pour l’eau chaude sanitaire ou le chauffage de l’habitation. Ainsi, comme pour les modules solaires aérovoltaïques, le logement économise sur l’électricité, mais également sur la facture de gaz ou de bois — selon l’énergie de chauffage actuelle.

Pour avoir une idée des gains financiers que vous pouvez attendre suite à l’installation de panneaux solaires sur votre toiture, n’hésitez pas à faire appel à nos experts Green Deal.

Panneaux solaires sur toiture vus de haut
Décoratifs et économiques ces panneaux solaires, non ?

Pourquoi installer ses panneaux solaires sur le toit ?

Vous êtes maintenant convaincus des avantages de l’autoproduction solaire, mais ne comprenez pas pourquoi installer ses panneaux solaires sur le toit ? Explications.

Installation facile et économique sur la toiture

L’installation de panneaux solaires chez les particuliers se fait souvent sur le toit. En effet, ce dernier constitue une surface inutilisée parfaitement adaptée à la production d’énergie propre.

  • Les panneaux photovoltaïques sont simples et rapides à installer sur toiture.  
  • Certaines technologies permettent de ne pas intégrer les panneaux au bâti, pour une installation économique et sans risque.
  • La toiture présente une surface disponible suffisante, puisqu’il faut en moyenne 10 à 30 m² pour produire l’énergie solaire d’un ménage.

Paramètres d’installation des panneaux solaires pour optimiser le rendement

Plusieurs paramètres permettent d’optimiser la production énergétique d’un panneau solaire sur toiture.

  • L’orientation du toit, devant permettre aux cellules photovoltaïques de capter un maximum de rayons solaires. Idéalement, vers le sud, sud-est ou sud-ouest. Une orientation est ou ouest peut-être compensée par davantage de panneaux. En revanche, des panneaux pointés vers le nord sont à proscrire.
  • L’inclinaison idéale, permettant de perdre le moins de photons tout au long de la journée, est de 30 °. Ce paramètre peut être corrigé sur des toitures de faible inclinaison, par des systèmes de fixation particuliers.
  • L’ensoleillement doit être maximal. Une toiture ombragée, par des arbres ou d’autres bâtiments, risque de produire peu d’énergie solaire.

Lever les derniers doutes de l’installation de panneaux solaires sur toiture

Vous habitez dans le nord de la France, mais pensez que seules les toitures du Sud peuvent se décorer de panneaux solaires ? Rassurez-vous ! La différence d’ensoleillement peut être compensée par quelques panneaux solaires en plus, à condition d’optimiser les autres paramètres d’installation sur toiture.

Vous avez peur que l’accès aux panneaux solaires sur le toit soit difficile ? Heureusement, la maintenance et l’entretien de cette technologie sont très faibles. La pluie suffit en général à nettoyer les cellules photovoltaïques. Inutile de monter sur votre toit toutes les semaines !

Gains financiers, faible impact environnemental, facilité d’installation et d’entretien… Vous savez maintenant pourquoi installer des panneaux solaires sur votre toit. Pour aller plus loin, nous vous recommandons de télécharger l’étude de cas sur l’installation de modules photovoltaïques chez un particulier.